Les paroles de la chanson
« Sérénade de la purée »
Luc Barney
D’puis une heure au moins, j’ chante et n’vois pas d’client paraître
Oh! j’vous d’mande pardon, voici qu’au second, s’ouvre une fenêtre
J’vois qu’c’est un copain, qu’jai sauvé d’la faim, y me l’rendra p’t-être
Non, il s’retire sans rien me dire, y m’jette un rotin.
Garde ta fortune, je n’ai pas d’rancune, tant mieux si t’es rupin.
{Refrain}
Quand tu seras dans la purée, reviens vers moi
Je n’mène pas une vie dorée comme celle d’un roi
Mais j’ai toujours ma p’tite carrée au-d’ssous des toits
Un crouton, une côtelette panée, ce s’ra pour toi.
Un minois fripon se montre au balcon. Tiens, c’est Antoinette!
La môme aux ch’veux d’or que j’aimais si fort, simple midinette.
Mondaine aujourd’hui, tu viens après lui, t’offrir ma binette
Oui, mais cher ange, parfois l’on change le sort en une seule nuit.
Demain, d’vant ma demeure, y s’peut que tu pleures, ton court bonheur enfui.
{au Refrain}
Un toutou, voyez, bien blanc, bien peigné, d’la maison s’élance
Il saute, s’il vous plaît, sur mes port’mollets, faut s’mettre en défense
Tiens, c’est mon chien, dis, j’l’avais pris rue L’pic, teigneux sans pitance.
Va-t-il reconnaître son ancien maître ou faire comme l’autre loustic?
Le chien me caresse, j’pleure d’allégresse tellement je trouve ça chic.
Malgré que j’sois dans la purée, tu r’viens vers moi
Toi, tu te fous d’la vie dorée comme celle des rois
Tu reste seul fidèle à l’homme qui n’a plus rien
Et si y a d’la reconnaissance en somme, c’est dans les chiens.
Oh! j’vous d’mande pardon, voici qu’au second, s’ouvre une fenêtre
J’vois qu’c’est un copain, qu’jai sauvé d’la faim, y me l’rendra p’t-être
Non, il s’retire sans rien me dire, y m’jette un rotin.
Garde ta fortune, je n’ai pas d’rancune, tant mieux si t’es rupin.
{Refrain}
Quand tu seras dans la purée, reviens vers moi
Je n’mène pas une vie dorée comme celle d’un roi
Mais j’ai toujours ma p’tite carrée au-d’ssous des toits
Un crouton, une côtelette panée, ce s’ra pour toi.
Un minois fripon se montre au balcon. Tiens, c’est Antoinette!
La môme aux ch’veux d’or que j’aimais si fort, simple midinette.
Mondaine aujourd’hui, tu viens après lui, t’offrir ma binette
Oui, mais cher ange, parfois l’on change le sort en une seule nuit.
Demain, d’vant ma demeure, y s’peut que tu pleures, ton court bonheur enfui.
{au Refrain}
Un toutou, voyez, bien blanc, bien peigné, d’la maison s’élance
Il saute, s’il vous plaît, sur mes port’mollets, faut s’mettre en défense
Tiens, c’est mon chien, dis, j’l’avais pris rue L’pic, teigneux sans pitance.
Va-t-il reconnaître son ancien maître ou faire comme l’autre loustic?
Le chien me caresse, j’pleure d’allégresse tellement je trouve ça chic.
Malgré que j’sois dans la purée, tu r’viens vers moi
Toi, tu te fous d’la vie dorée comme celle des rois
Tu reste seul fidèle à l’homme qui n’a plus rien
Et si y a d’la reconnaissance en somme, c’est dans les chiens.