Les paroles de la chanson
« Senza »
Niobé
Quand je serai tout rabougri
Quand je serai tout racorni
Lorsque les lunes auront passé
Quand sur mon lit sous ma cabane
Le soleil perc’ra les rabanes
Pour réchauffer mes os âgés
La porte tendue d’amulettes
Ne s’ouvrira
Que sur la nuit
Je suerai peur, mort et désir
D’autres mondes et vies à venir
Pour d’autres chasses dans les bois
Tout jeune au ciel gris des vieillards
Je tuerai zoiseaux z’et lézards
Ou petits singes ou poissons-chats
Armé d’un sac et de besaces
Et de l’espoir
D’en revenir
Je reverrai tous les ruisseaux
De mes premiers traits sur la peau
Quand les anciens les ont tracés
La voix sacrée des sortilèges
Chantés aux dieux qui nous protègent
Les incantations récitées
Contre les blancs, les chercheurs d’or
Voleurs de bois
Ou ennemis
Je séduirai par les villages
Les filles fraîches aux doux visages
Par ma force et par mes cadeaux
Pour qu’un jour d’âge et d’expérience
Fier de compter ma descendance
Je trouve un monde juste et beau
Je veux connaître de l’amour
Et le plaisir
Et le repos
Puis je serai tout rabougri
Du souvenir de tant de bruit
De corps, de vents et de colères
Je ne chanterai pas la pluie
Ni la fatigue ou mon ennui
Mais sur les sentiers de la guerre
Je veux courir comme un enfant
Seul sur la Terre
Et le coeur nu
Pour vivre plein de chaque instant
En homme fier
Mon heure venue
Quand je serai tout racorni
Lorsque les lunes auront passé
Quand sur mon lit sous ma cabane
Le soleil perc’ra les rabanes
Pour réchauffer mes os âgés
La porte tendue d’amulettes
Ne s’ouvrira
Que sur la nuit
Je suerai peur, mort et désir
D’autres mondes et vies à venir
Pour d’autres chasses dans les bois
Tout jeune au ciel gris des vieillards
Je tuerai zoiseaux z’et lézards
Ou petits singes ou poissons-chats
Armé d’un sac et de besaces
Et de l’espoir
D’en revenir
Je reverrai tous les ruisseaux
De mes premiers traits sur la peau
Quand les anciens les ont tracés
La voix sacrée des sortilèges
Chantés aux dieux qui nous protègent
Les incantations récitées
Contre les blancs, les chercheurs d’or
Voleurs de bois
Ou ennemis
Je séduirai par les villages
Les filles fraîches aux doux visages
Par ma force et par mes cadeaux
Pour qu’un jour d’âge et d’expérience
Fier de compter ma descendance
Je trouve un monde juste et beau
Je veux connaître de l’amour
Et le plaisir
Et le repos
Puis je serai tout rabougri
Du souvenir de tant de bruit
De corps, de vents et de colères
Je ne chanterai pas la pluie
Ni la fatigue ou mon ennui
Mais sur les sentiers de la guerre
Je veux courir comme un enfant
Seul sur la Terre
Et le coeur nu
Pour vivre plein de chaque instant
En homme fier
Mon heure venue