Les paroles de la chanson
« Saint pierre semard »
Francesca Solleville
Y a des saints "paroles d’Evangile"
Y a des saints qui prêtent leur prénom
Pour baptiser le nom des villes
Sous des auréoles en néon
Mais y a des saints comme toi et moi
Y a des saints qui croient pas en Dieu
Qui ont mis en l’homme leur foi
Je vais te parler de l’un d’eux
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard, Pierre se lève...
Dans la Touraine près de Loches
Entre l’eau et les peupliers,
Il allait limer ses galoches
Sur la route des écoliers
C’était la guerre, la première guerre
Encore la guerre, ce vieux train-train
Qui fait naître des gosses hier
Pour les flinguer le lendemain
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard, Pierre se lève...
Puis la guerre lâcha sa tenaille,
Entre les peupliers et l’eau,
Comme son pied longeait le rail
Il est devenu cheminot,
De camarade en compagnon
Ses mains à d’autres s’accrochèrent
Comme on accroche des wagons
Ah, le joli chemin de frères!
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard, Pierre se lève...
Un jour de mil neuf cent trente-neuf
La guerre a remis les pelletées doubles
Ce fut l’œuf étouffé dans l’œuf
Le lent fleuve que le sang trouble,
Vint le matin des fusilleurs,
L’automne soufflait en rafales,
Autant de balles, autant de fleurs,
Et son cœur devint une étoile
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard,
Pierre Semard le jour se lève
Saint Pierre Semard,
La nuit fait grève
Y a des saints qui prêtent leur prénom
Pour baptiser le nom des villes
Sous des auréoles en néon
Mais y a des saints comme toi et moi
Y a des saints qui croient pas en Dieu
Qui ont mis en l’homme leur foi
Je vais te parler de l’un d’eux
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard, Pierre se lève...
Dans la Touraine près de Loches
Entre l’eau et les peupliers,
Il allait limer ses galoches
Sur la route des écoliers
C’était la guerre, la première guerre
Encore la guerre, ce vieux train-train
Qui fait naître des gosses hier
Pour les flinguer le lendemain
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard, Pierre se lève...
Puis la guerre lâcha sa tenaille,
Entre les peupliers et l’eau,
Comme son pied longeait le rail
Il est devenu cheminot,
De camarade en compagnon
Ses mains à d’autres s’accrochèrent
Comme on accroche des wagons
Ah, le joli chemin de frères!
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard, Pierre se lève...
Un jour de mil neuf cent trente-neuf
La guerre a remis les pelletées doubles
Ce fut l’œuf étouffé dans l’œuf
Le lent fleuve que le sang trouble,
Vint le matin des fusilleurs,
L’automne soufflait en rafales,
Autant de balles, autant de fleurs,
Et son cœur devint une étoile
Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard,
Pierre Semard le jour se lève
Saint Pierre Semard,
La nuit fait grève