Les paroles de la chanson
« Sac à main »
Bénabar
J’le tiens, j’ai réussi, je procède à l’autopsie
De cet animal fidèle qui la suit comme un petit chien
Coffre-fort, confident, partial et unique témoin
Qu’elle loge au creux de ses reins
Mais qu’elle appelle, comme si de rien, son "sac à main"
Poudrier des Puces dans un étui de velours noir
Dont les grains de poudre blanche patinent le miroir
Livre de poche, pastilles de menthe et plan de métro
Échantillon de parfum, baume pour les lèvres, 3 ou 4 stylos
Des cigarettes oui mais elle a décidé d’arrêter
Alors demi-paquets de dix, qu’elle achète deux par deux
La sonnerie étouffée, téléphone qu’elle tarde à trouver
Un appel manqué, ça l’énerve, encore raté
Bien sûr, le portefeuille, enfoui comme un magot de pirate
Lourd comme un parpaing, il contient les photos
Ses parents, pattes d’éléphant. Un noël avec une cousine
Au fond, la table en Formica, celle qu’est maintenant dans notre cuisine
A la place de choix, où je souris bêtement
Comme "l’équipier du mois". Oui, mais pour combien de temps?
J’ai gagné le droit d’être montré aux copines
Comme ceux qui, avant moi, étaient dans la vitrine
L’agenda coupable devient machine à remonter le temps
Notre premier rendez-vous, vendredi 2 Juin à 20h00
Mon nom de plus en plus présent, jusqu’au jour de l’emménagement
Et soulignée en rouge, la date de mon anniversaire
Je passe dans le futur, je descends mercredi prochain
T’as rendez-vous à midi, avec un certain Sébastien
Boulevard de "c’est fini", au Bistrot des Amants
Le portrait dans le porte-monnaie bientôt ne sera plus le mien.
De cet animal fidèle qui la suit comme un petit chien
Coffre-fort, confident, partial et unique témoin
Qu’elle loge au creux de ses reins
Mais qu’elle appelle, comme si de rien, son "sac à main"
Poudrier des Puces dans un étui de velours noir
Dont les grains de poudre blanche patinent le miroir
Livre de poche, pastilles de menthe et plan de métro
Échantillon de parfum, baume pour les lèvres, 3 ou 4 stylos
Des cigarettes oui mais elle a décidé d’arrêter
Alors demi-paquets de dix, qu’elle achète deux par deux
La sonnerie étouffée, téléphone qu’elle tarde à trouver
Un appel manqué, ça l’énerve, encore raté
Bien sûr, le portefeuille, enfoui comme un magot de pirate
Lourd comme un parpaing, il contient les photos
Ses parents, pattes d’éléphant. Un noël avec une cousine
Au fond, la table en Formica, celle qu’est maintenant dans notre cuisine
A la place de choix, où je souris bêtement
Comme "l’équipier du mois". Oui, mais pour combien de temps?
J’ai gagné le droit d’être montré aux copines
Comme ceux qui, avant moi, étaient dans la vitrine
L’agenda coupable devient machine à remonter le temps
Notre premier rendez-vous, vendredi 2 Juin à 20h00
Mon nom de plus en plus présent, jusqu’au jour de l’emménagement
Et soulignée en rouge, la date de mon anniversaire
Je passe dans le futur, je descends mercredi prochain
T’as rendez-vous à midi, avec un certain Sébastien
Boulevard de "c’est fini", au Bistrot des Amants
Le portrait dans le porte-monnaie bientôt ne sera plus le mien.