Les paroles de la chanson
« S'faire enculer »
Jean Bertola
La lune s’attristait. On comprend sa tristesse
On tapait plus dedans. Ell’ s’ demandait quand est-ce
Qu’on va s’ rappeler de m’enculer.
Dans mon affreux jargon, carence inexplicable,
Brillait par son absence un des pires vocables
C’est : "enculé". Lacun’ comblée.
Lâcher ce terme bas, Dieu sait ce qu’il m’en coûte,
La chos’ ne me gên’ pas mais le mot me dégoûte,
J’ suis désolé d’ dire enculé.
Oui mais depuis qu’Adam se fit charmer par Eve
L’éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d’aller m’ faire enculer.
Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d’être onaniste,
L’autre d’aller s’ faire enculer.
A force d’être en butte au tir des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D’hélas aller s’ faire enculer.
Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émul’ de Socrate,
Reste d’aller s’ faire enculer.
Qu’espèrent en coassant des légions de grenouilles?
Que le royaum’ de France enfin tombe en quenouille,
Qu’on coure aller s’ faire enculer?
Y a beaux jours que c’est fait devant ces tyrannettes,
On dans’ comm’ des pantins, comm’ des marionnettes
Au lieu d’aller s’ faire enculer.
Pompadour, Montespan, La Vallière et j’en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller s’ faire enculer.
A de rar’s exceptions, nom d’un chien, ce sont elles
Qui toujours min’ de rien déclenchent la bagatelle;
Il faut aller s’ faire enculer.
Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul ces dames nous provoquent,
Mieux vaut aller s’ faire enculer.
Fatigué de souffrir leur long réquisitoire
Ayant en vain cherché d’autres échappatoires,
Je vais aller m’ faire enculer.
D’à partir de ce soir cessant d’ croquer la pomme
J’embarque pour Cythère en passant par Sodome,
Afin d’aller m’ faire enculer.
Afin qu’aucun’ de vous mesdames n’imagine
Que j’ai du parti pris, que je suis misogyne,
Avant d’aller m’ faire enculer
J’avoue publiquement que vous êtes nos égales,
Qu’il faut valider ça dans un’ formul’ légale,
J’ suis enculé mais régulier.
En vertu d’ quel pouvoir, injustes que nous sommes,
Vous refus’-t-on les droits que l’on accorde aux hommes,
Comme d’aller s’ faire enculer.
On tapait plus dedans. Ell’ s’ demandait quand est-ce
Qu’on va s’ rappeler de m’enculer.
Dans mon affreux jargon, carence inexplicable,
Brillait par son absence un des pires vocables
C’est : "enculé". Lacun’ comblée.
Lâcher ce terme bas, Dieu sait ce qu’il m’en coûte,
La chos’ ne me gên’ pas mais le mot me dégoûte,
J’ suis désolé d’ dire enculé.
Oui mais depuis qu’Adam se fit charmer par Eve
L’éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d’aller m’ faire enculer.
Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d’être onaniste,
L’autre d’aller s’ faire enculer.
A force d’être en butte au tir des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D’hélas aller s’ faire enculer.
Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émul’ de Socrate,
Reste d’aller s’ faire enculer.
Qu’espèrent en coassant des légions de grenouilles?
Que le royaum’ de France enfin tombe en quenouille,
Qu’on coure aller s’ faire enculer?
Y a beaux jours que c’est fait devant ces tyrannettes,
On dans’ comm’ des pantins, comm’ des marionnettes
Au lieu d’aller s’ faire enculer.
Pompadour, Montespan, La Vallière et j’en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller s’ faire enculer.
A de rar’s exceptions, nom d’un chien, ce sont elles
Qui toujours min’ de rien déclenchent la bagatelle;
Il faut aller s’ faire enculer.
Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul ces dames nous provoquent,
Mieux vaut aller s’ faire enculer.
Fatigué de souffrir leur long réquisitoire
Ayant en vain cherché d’autres échappatoires,
Je vais aller m’ faire enculer.
D’à partir de ce soir cessant d’ croquer la pomme
J’embarque pour Cythère en passant par Sodome,
Afin d’aller m’ faire enculer.
Afin qu’aucun’ de vous mesdames n’imagine
Que j’ai du parti pris, que je suis misogyne,
Avant d’aller m’ faire enculer
J’avoue publiquement que vous êtes nos égales,
Qu’il faut valider ça dans un’ formul’ légale,
J’ suis enculé mais régulier.
En vertu d’ quel pouvoir, injustes que nous sommes,
Vous refus’-t-on les droits que l’on accorde aux hommes,
Comme d’aller s’ faire enculer.