Les paroles de la chanson
« Roule-moi »
Lynda Lemay
Ça sent le renfermé
Le déjà respiré
Ça sent le corps en panne
Ça sent la vie en can
Ambiance de toux creuse
Sur fond de balayeuse
Dans l’écho du couloir
Où pendent des peignoirs à peine habités
On dirait que les murs déteignent
Ou que les joues sont délavées
Et toutes les chevelures se peignent
À la mode des oreillers
Ça sent le renfermé
Le déjà respiré
Ça sent le corps en panne
Ça sent la vie en can
Aux poignets squelettiques
Bracelets de plastique
Comme un bijou d’famille
De fille en aiguille
On est des tas dans l’entrepôt
Avec des pièces à remplacer
Et y a le bonhomme en sarrau
Qui dit que c’est discontinué, discontinué
Roule-moi pendant qu’j’suis faible
Que tous mes muscles cèdent
Pendant qu’tu crois qu’tu m’aides
Pendant qu’tu crois qu’je crève
Tu sais pas comment j’rêve
D’sortir par la grande porte
Tu verras qu’c’est pas morte
Attends un peu qu’j’me lève
Ça sent le renfermé
Le déjà respiré
Ça sent le corps en panne
Ça sent la vie en can
Gentillesse étudiée
On n’est pas des bébés
Ta gueule et pousse ma chaise
On monte au 213
On dirait que les murs m’étreignent
Est-ce un couloir ou un placard
C’est la résignation qui règne
Quand passe le cortège de brancards matin et soir
Roule-moi pendant qu’j’suis faible
Que tous mes muscles cèdent
Pendant qu’tu crois qu’tu m’aides
Pendant qu’tu crois qu’je crève
Tu sais pas comment j’rêve
D’sortir par la grande porte
Tu verras qu’c’est pas morte
Attends un peu qu’j’me lève
Roule-moi pendant qu’j’suis faible
Que tous mes muscles cèdent
Pendant qu’tu crois qu’tu m’aides
Pendant qu’tu crois qu’je crève
Tu sais pas comment j’rêve
D’sortir par la grande porte
Tu verras qu’c’est pas morte
Attends un peu qu’j’me lève
C’pas ici qu’j’voulais m’rendre
J’ai même pas vu l’Irlande
Pas mis l’pied en Egypte
Attends que j’ressuscite
Attends que mes pieds m’portent
Tu verras qu’c’est pas morte
Dans cette prison qui pue
Que j’vous ferai mon salut
Le déjà respiré
Ça sent le corps en panne
Ça sent la vie en can
Ambiance de toux creuse
Sur fond de balayeuse
Dans l’écho du couloir
Où pendent des peignoirs à peine habités
On dirait que les murs déteignent
Ou que les joues sont délavées
Et toutes les chevelures se peignent
À la mode des oreillers
Ça sent le renfermé
Le déjà respiré
Ça sent le corps en panne
Ça sent la vie en can
Aux poignets squelettiques
Bracelets de plastique
Comme un bijou d’famille
De fille en aiguille
On est des tas dans l’entrepôt
Avec des pièces à remplacer
Et y a le bonhomme en sarrau
Qui dit que c’est discontinué, discontinué
Roule-moi pendant qu’j’suis faible
Que tous mes muscles cèdent
Pendant qu’tu crois qu’tu m’aides
Pendant qu’tu crois qu’je crève
Tu sais pas comment j’rêve
D’sortir par la grande porte
Tu verras qu’c’est pas morte
Attends un peu qu’j’me lève
Ça sent le renfermé
Le déjà respiré
Ça sent le corps en panne
Ça sent la vie en can
Gentillesse étudiée
On n’est pas des bébés
Ta gueule et pousse ma chaise
On monte au 213
On dirait que les murs m’étreignent
Est-ce un couloir ou un placard
C’est la résignation qui règne
Quand passe le cortège de brancards matin et soir
Roule-moi pendant qu’j’suis faible
Que tous mes muscles cèdent
Pendant qu’tu crois qu’tu m’aides
Pendant qu’tu crois qu’je crève
Tu sais pas comment j’rêve
D’sortir par la grande porte
Tu verras qu’c’est pas morte
Attends un peu qu’j’me lève
Roule-moi pendant qu’j’suis faible
Que tous mes muscles cèdent
Pendant qu’tu crois qu’tu m’aides
Pendant qu’tu crois qu’je crève
Tu sais pas comment j’rêve
D’sortir par la grande porte
Tu verras qu’c’est pas morte
Attends un peu qu’j’me lève
C’pas ici qu’j’voulais m’rendre
J’ai même pas vu l’Irlande
Pas mis l’pied en Egypte
Attends que j’ressuscite
Attends que mes pieds m’portent
Tu verras qu’c’est pas morte
Dans cette prison qui pue
Que j’vous ferai mon salut