Les paroles de la chanson
« Rouen »
Allain
es lilas, mes hivers,
Mes bancs, mes ponts, mes quais
D’où le vent remorquait
Mes rêves vers la mer
Tes vieux poumons, Rouen,
Sifflant comme cent forges
Et la brume enrouant
La gorge des horloges
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Mon amour moins le quart
Le café du Donjon
Les serments qui se barrent
Sous l’aile des pigeons
Les cendres d’un bûcher
Pour t’habiller de gris
Cent clochers pour lécher
Le cul du Saint-Esprit
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Ma peureuse, ma triche
Quand sous un rideau mauve
Le pauvre toit d’un pauvre
Devient celui d’un riche
Délavant de tes crues
La rouge, la banlieue
Quand l’automne repleut
La Seine dans ses rues
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Mon sentier de vitrines
Ma forêt de fenêtres
Ma vieille qui tapine
Au bois des parcomètres
Et les oiseaux frileux
Neigeant sur tes ardoises
Et Corneille qui toise
Quelques passants soucieux
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Mes bancs, mes ponts, mes quais
D’où le vent remorquait
Mes rêves vers la mer
Tes vieux poumons, Rouen,
Sifflant comme cent forges
Et la brume enrouant
La gorge des horloges
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Mon amour moins le quart
Le café du Donjon
Les serments qui se barrent
Sous l’aile des pigeons
Les cendres d’un bûcher
Pour t’habiller de gris
Cent clochers pour lécher
Le cul du Saint-Esprit
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Ma peureuse, ma triche
Quand sous un rideau mauve
Le pauvre toit d’un pauvre
Devient celui d’un riche
Délavant de tes crues
La rouge, la banlieue
Quand l’automne repleut
La Seine dans ses rues
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Mon sentier de vitrines
Ma forêt de fenêtres
Ma vieille qui tapine
Au bois des parcomètres
Et les oiseaux frileux
Neigeant sur tes ardoises
Et Corneille qui toise
Quelques passants soucieux
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris
Ma ville, mon toit, mon froid,
Mon coeur d’ici, mon vent, mon gris