Les paroles de la chanson
« Rien n'arrive plus »
Jeanne Moreau
Rien n’arrive plus dans les bois de mai
Sur la douce mousse, au temps du muguet
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les bois de mai fleuris de muguet
Sur la nappe blanche, parmi les cristaux
Les éclaboussures d’un vin de Bordeaux
La main d’une femme, partout se promène
Fuyante et mouvante, la main d’une femme
Et sa main à lui doucement s’avance
Entre les cristaux, sur la nappe blanche
Rien n’arrive plus dans les champs de blé
Sous les coquelicots, parmi les bleuets
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les champs de blé fleuris de bleuets
La main blanche et fine, parée de bijoux
Charmante et coquette, s’amuse de tout
Et sa main à lui partout la poursuit
Pendant qu’elle se joue, se moque de lui
Et sa main à lui soudain la saisit
Soudain la saisit, sur le dos la mit
Rien n’arrive plus dans les prés d’automne
Entre les colchiques et l’odeur des pommes
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les prés d’automne aux parfums mouillés
La main de la femme est emprisonnée
Paume contre paume, dans la main fermée
La main blanche et fine, parée de bijoux
Sous la main de l’homme consentit à tout
Paume renversée et les doigts noués
D’une folle étreinte ressortit brisée
Rien n’arrive plus dans la neige blanche
Pourtant faite exprès pour mouler les hanches
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les neiges vierges qui scintillaient
Sur la douce mousse, au temps du muguet
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les bois de mai fleuris de muguet
Sur la nappe blanche, parmi les cristaux
Les éclaboussures d’un vin de Bordeaux
La main d’une femme, partout se promène
Fuyante et mouvante, la main d’une femme
Et sa main à lui doucement s’avance
Entre les cristaux, sur la nappe blanche
Rien n’arrive plus dans les champs de blé
Sous les coquelicots, parmi les bleuets
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les champs de blé fleuris de bleuets
La main blanche et fine, parée de bijoux
Charmante et coquette, s’amuse de tout
Et sa main à lui partout la poursuit
Pendant qu’elle se joue, se moque de lui
Et sa main à lui soudain la saisit
Soudain la saisit, sur le dos la mit
Rien n’arrive plus dans les prés d’automne
Entre les colchiques et l’odeur des pommes
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les prés d’automne aux parfums mouillés
La main de la femme est emprisonnée
Paume contre paume, dans la main fermée
La main blanche et fine, parée de bijoux
Sous la main de l’homme consentit à tout
Paume renversée et les doigts noués
D’une folle étreinte ressortit brisée
Rien n’arrive plus dans la neige blanche
Pourtant faite exprès pour mouler les hanches
On a oublié comment y aller
Les p’tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch’mins détournés
Vers les neiges vierges qui scintillaient