Les paroles de la chanson
« Rien dans les mains, rien dans les poches »
Yves Montand
Il avait l’oeil noir et la moustache arrogante
Il parlait drôlement mais d’une façon éloquente
Bombant le torse devant les spectateurs
Mais sa renommée tenait pourtant du prodige
Et ça s’comprenait qu’il ait autant de prestige
Puisque c’était un prestidigitateur
Rien dans les mains, rien dans les poches
Il transformait d’un air vainqueur
L’as de carreau en sept de coeur
Sans faire d’erreur sans anicroche
Il faisait jaillir tout à coup
N’importe quoi de n’importe où
Petits drapeaux, pièces de cent sous
Il ne ratait jamais son coup
Et voilà
Disait-il fièrement
Et voilà
Un billet de mille francs
Et voilà
Disparu complètement
Tout l’monde en restait comme deux ronds d’flan
Rien dans les mains, rien dans les poches
Dans toutes les villes où il passait
Cravate noire, plastron glacé
Il n’obtenait que des succès
Rien dans les manches, rien dans les r’vers
Rien par devant, rien par derrière
Rien qu’le talent et l’savoir-faire
Mais un jour voilà qu’il s’éprend d’une jolie blonde
Car dans c’métier-là on a l’béguin comme tout l’monde
Et c’est comme ça que commencèrent ses ennuis
Elle était naïve et souriait avec grâce
Mais pour la question de faire des tours de passe-passe
Elle lui prouva qu’elle était plus forte que lui
Rien dans les mains, rien dans les poches
Elle transforma d’un air vainqueur
Notre acrobate en valet d’coeur
Sans faire d’erreur sans anicroche
Elle faisait jaillir de partout
Rien qu’en baissant ses yeux si doux
Un sac à main, un petit bijou
Elle ne ratait jamais son coup
Et voilà
Disait-elle gentiment
Et voilà
Des billets de mille francs
Et voilà
Disparus complètement
Et lui en restait comme deux ronds d’flan
Rien dans les mains, rien dans les poches
Au bout d’un mois d’ce genre de vie
Achat comptant, rien à crédit
Notre homme n’avait plus un radis
Rien dans les mains, rien dans les poches
Il a perdu même son boulot
Et maintenant sur l’Sébasto
Il escamote plus qu’les mégots
Et y a personne qui crie bravo
Il parlait drôlement mais d’une façon éloquente
Bombant le torse devant les spectateurs
Mais sa renommée tenait pourtant du prodige
Et ça s’comprenait qu’il ait autant de prestige
Puisque c’était un prestidigitateur
Rien dans les mains, rien dans les poches
Il transformait d’un air vainqueur
L’as de carreau en sept de coeur
Sans faire d’erreur sans anicroche
Il faisait jaillir tout à coup
N’importe quoi de n’importe où
Petits drapeaux, pièces de cent sous
Il ne ratait jamais son coup
Et voilà
Disait-il fièrement
Et voilà
Un billet de mille francs
Et voilà
Disparu complètement
Tout l’monde en restait comme deux ronds d’flan
Rien dans les mains, rien dans les poches
Dans toutes les villes où il passait
Cravate noire, plastron glacé
Il n’obtenait que des succès
Rien dans les manches, rien dans les r’vers
Rien par devant, rien par derrière
Rien qu’le talent et l’savoir-faire
Mais un jour voilà qu’il s’éprend d’une jolie blonde
Car dans c’métier-là on a l’béguin comme tout l’monde
Et c’est comme ça que commencèrent ses ennuis
Elle était naïve et souriait avec grâce
Mais pour la question de faire des tours de passe-passe
Elle lui prouva qu’elle était plus forte que lui
Rien dans les mains, rien dans les poches
Elle transforma d’un air vainqueur
Notre acrobate en valet d’coeur
Sans faire d’erreur sans anicroche
Elle faisait jaillir de partout
Rien qu’en baissant ses yeux si doux
Un sac à main, un petit bijou
Elle ne ratait jamais son coup
Et voilà
Disait-elle gentiment
Et voilà
Des billets de mille francs
Et voilà
Disparus complètement
Et lui en restait comme deux ronds d’flan
Rien dans les mains, rien dans les poches
Au bout d’un mois d’ce genre de vie
Achat comptant, rien à crédit
Notre homme n’avait plus un radis
Rien dans les mains, rien dans les poches
Il a perdu même son boulot
Et maintenant sur l’Sébasto
Il escamote plus qu’les mégots
Et y a personne qui crie bravo