Les paroles de la chanson
« Retour à montmartre »
Cora Vaucaire
J’ai r ’monté la rue Lepic
Après tant et tant d’années
J’ai cherché les vieilles boutiques
Mais je n’ai rien retrouvé
Des buildings brillaient dans l’ombre
Sous un tas d’publicités
Et des cars grimpaient en nombre
Bourrés d’étrangers
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc un peu
Dis-moi donc pourquoi
En r’venant chez toi
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc pourquoi
Je n’reconnais plus
L’aspect de tes rues
Utrillo vendait ses toiles
Deux litres de rouge au bougnat
Et y avait plus de cigales
Que de fourmis en c’temps-là
Au-dessus d’un mur en planches
Où chacun gravait son cœur
Des lilas tendaient leurs branches
Pour porter bonheur
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc un peu
Dis-moi donc pourquoi
En r’venant chez toi
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc pourquoi
Je n’retrouve pas
Mon cœur d’autrefois
Les durs portaient rouflaquettes
Et frocs à pattes d’éléphant
Mais respectaient les poètes
Et savaient chanter Bruant
La vie nous semblait facile
On vivait au jour le jour
On s’fichait des billets d’mille
Seul comptait l’amour
Montmartre, mon vieux
Si j’t’en veux un peu
C’est qu’en revenant
Flâner comme avant
C’est qu’en revenant
Chercher mes vingt ans
J’ai compris soudain
Qu’ils étaient bien loin
Après tant et tant d’années
J’ai cherché les vieilles boutiques
Mais je n’ai rien retrouvé
Des buildings brillaient dans l’ombre
Sous un tas d’publicités
Et des cars grimpaient en nombre
Bourrés d’étrangers
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc un peu
Dis-moi donc pourquoi
En r’venant chez toi
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc pourquoi
Je n’reconnais plus
L’aspect de tes rues
Utrillo vendait ses toiles
Deux litres de rouge au bougnat
Et y avait plus de cigales
Que de fourmis en c’temps-là
Au-dessus d’un mur en planches
Où chacun gravait son cœur
Des lilas tendaient leurs branches
Pour porter bonheur
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc un peu
Dis-moi donc pourquoi
En r’venant chez toi
Montmartre, mon vieux
Dis-moi donc pourquoi
Je n’retrouve pas
Mon cœur d’autrefois
Les durs portaient rouflaquettes
Et frocs à pattes d’éléphant
Mais respectaient les poètes
Et savaient chanter Bruant
La vie nous semblait facile
On vivait au jour le jour
On s’fichait des billets d’mille
Seul comptait l’amour
Montmartre, mon vieux
Si j’t’en veux un peu
C’est qu’en revenant
Flâner comme avant
C’est qu’en revenant
Chercher mes vingt ans
J’ai compris soudain
Qu’ils étaient bien loin