Les paroles de la chanson
« Résurrection »
Pierre Tisserand
Je me fous qu’à mes funérailles
La solitude me convoie
Par-ci, par-là, quelques pierrailles
Marqueront la voie
Je flotterai nec mergitur
Dans le ventre de l’au-delà
Où tous les copains du futur
Seront déjà là
Nous aurons de beaux lendemains
A bourlinguer sur d’autres rus
Puis, nous reprendrons le chemin
Des chers disparus
Je me fous donc de redescendre
Jusqu’aux enfers, cela s’entend,
Le phénix renaît de ses cendres
Moi, j’en fais autant
Je me fous qu’à mes funérailles
L’église m’envoie du beau linge
Je ne règlerai la prêtraille
Qu’en monnaie de singe
C’est que j’ai bien connu, je crois,
Après que Pierre l’eût renié
Le fils de l’Homme mis en croix
Près des Oliviers
Nos routes s’étaient croisées là
Deux flocons parmi ceux qui tombent
Et comme lui j’avais déjà
Piétiné ma tombe
Je me fous donc de redescendre
Renifler le cul de Satan
Le phénix renaît de ses cendres
Moi, j’en fais autant
Je me fous qu’à mes funérailles
Il y ait des chasseurs d’obsèques
Qui se disputent mes entrailles
Ou se les dissèquent
J’ai laissé tant de mes dépouilles
En des endroits bien protégés
Que je peux jeter aux fripouilles
Un os à ronger
Même au gibet de Montfaucon
J’en ai connu qui savaient que
Le temps est rond puisque ce con
Court après sa queue
Je me fous donc de redescendre
Tirer les poils de Lucifer
Le phénix renaît de ses cendres
Ça, je sais faire
Ça, je sais faire
La solitude me convoie
Par-ci, par-là, quelques pierrailles
Marqueront la voie
Je flotterai nec mergitur
Dans le ventre de l’au-delà
Où tous les copains du futur
Seront déjà là
Nous aurons de beaux lendemains
A bourlinguer sur d’autres rus
Puis, nous reprendrons le chemin
Des chers disparus
Je me fous donc de redescendre
Jusqu’aux enfers, cela s’entend,
Le phénix renaît de ses cendres
Moi, j’en fais autant
Je me fous qu’à mes funérailles
L’église m’envoie du beau linge
Je ne règlerai la prêtraille
Qu’en monnaie de singe
C’est que j’ai bien connu, je crois,
Après que Pierre l’eût renié
Le fils de l’Homme mis en croix
Près des Oliviers
Nos routes s’étaient croisées là
Deux flocons parmi ceux qui tombent
Et comme lui j’avais déjà
Piétiné ma tombe
Je me fous donc de redescendre
Renifler le cul de Satan
Le phénix renaît de ses cendres
Moi, j’en fais autant
Je me fous qu’à mes funérailles
Il y ait des chasseurs d’obsèques
Qui se disputent mes entrailles
Ou se les dissèquent
J’ai laissé tant de mes dépouilles
En des endroits bien protégés
Que je peux jeter aux fripouilles
Un os à ronger
Même au gibet de Montfaucon
J’en ai connu qui savaient que
Le temps est rond puisque ce con
Court après sa queue
Je me fous donc de redescendre
Tirer les poils de Lucifer
Le phénix renaît de ses cendres
Ça, je sais faire
Ça, je sais faire