Les paroles de la chanson
« R.e.r. d »
Medine
Commissariat d’Aubervilliers, déposition
C’est Marie Leblanc qui porte plainte pour agression
Contre une demi-douzaine de méditerranéens
Sanguinaires, maghrébins qui n’avaient rien de caucasiens
En effet, même si la mémoire vous fait défaut
Tels sont les faits, qui sont ces fous?
Quel trajet avez-vous fait?
Marie raconte qu’en ce 9 juillet 2004
Elle se rendait à la plus au nord de toutes les gares
Embarquement 9h37 station Louvres
Sous le wagon la pression souffle et les portes s’ouvrent
20 personnes sont dans la rame
Un mélange de français de souche, de noirs et d’arabes
En parlant d’eux, ils m’ont fusillé des yeux, monsieur
Je n’ai jamais eu aussi peur de la banlieue, monsieur
D’autant plus que je transporte l’enfant
Que j’avais durement mis au monde 13 mois auparavant
C’est d’ailleurs le sujet qui amorcera la discute
Ou bien devrais-je plutôt dire la dispute
Prétextant que la poussette irait bien à sa sœur
Ma dignité a fait les frais du premier agresseur
Un second trouve ma carte en fouillant dans mon sac
Mon adresse postale m’amène dans un cul de sac
Cul sec, c’est la façon dont j’avale ma salive
Lorsqu’ils précisent que le XVIème est rempli de Juifs
Ashkénazes ils sont tous pleins aux as
Pleurnichards à l’occase, ils ne manquent pas d’audace
Marie Leblanc n’est pas au bout de sa fin
Car les 6 barbares découpent désormais ses vêtements féminins
Elle sent le froid de la lame sur sa peau blanche
Les noirs coupent à l’arme blanche la chemise de Miss Leblanc
Et au marqueur laissent un souvenir macabre sur son ventre
Des croix gammées sorties du IIIème Reich
Avant de descendre à Sarcelles-Garges
Tel un scalp d’apache arrache une mèche à sa tignasse
En tout, 13 minutes dans un train d’enfer
Démoniaque signifie le D de ce RER
Le certif médical et le procès verbal
Seront transmis d’Aubervilliers à la PJ de Versailles
En raison du caractère antisémite de l’affaire
Il faut faire sortir cette histoire du rayon faits divers
Les enquêteurs subissent une triple pression
Hiérarchique, politique et publique opinion
Chirac en personne a fait part de son effroi
De Villepin et Nicole Guedj relayés par les médias
Le conflit palestinien nous pend au nez
Il est aux portes de la France, sur la Méditerranée
Il gangrène les banlieues, plongées dans la crise
Dont les ficelles sont tirées par des barbus marionnettistes
Islamistes de surcroît ou du moins deux sur trois
S’ils sont tombés sur elle, la prochaine fois ce sera sur toi
A aucun moment le conditionnel n’est employé
Ni par la classe politique, ni par les chaines télévisée
Pourtant les enquêteurs n’ont d’autre preuve qu’une parole
Pour eux, c’est désormais une histoire qui ne tourne pas rond
Aucune trace des agresseurs sur caméra, mais le pire
Aucune trace de Marie sur les quais de la gare
Au moment des faits un témoin l’aurait vu
Pas à Louvres gare, mais sanglotant sous un abri bus
A l’envers étaient les croix gammées qui collent au corps
Il faut qu’elle collabore pour que l’histoire corrobore
A l’audition les enquêteurs mettent la pression
Ils veulent voir clair en confrontant les deux versions
Trois jours plus tard, la dépo devient pot aux roses
Marie Leblanc a menti parce qu’elle est amoureuse
Et vous, Médine, quelle est votre opinion sur cette affaire?
Question : Affabulation de femme ou défaillance?
Réponse : De la vengeance dans un costume d’innocence
Question : Pour quelle raison selon vous on vous accuse?
Réponse : Incarnation commode de français qu’on refuse
Question : La presse doit-elle publier son démenti?
Réponse : Et qu’elle le fasse pour tous les mensonges à venir
Question : Que pensez-vous ici de l’antisémitisme?
Réponse : C’est un cancer tout comme l’islamophobie
Question : Arabes et noirs ont-ils eu réparation?
Réponse : Trois petits points de suspension…
Question : Vous sentez-vous français après cette scène?
Réponse : J’attends le prochain match pour siffler la Marseillaise
C’est Marie Leblanc qui porte plainte pour agression
Contre une demi-douzaine de méditerranéens
Sanguinaires, maghrébins qui n’avaient rien de caucasiens
En effet, même si la mémoire vous fait défaut
Tels sont les faits, qui sont ces fous?
Quel trajet avez-vous fait?
Marie raconte qu’en ce 9 juillet 2004
Elle se rendait à la plus au nord de toutes les gares
Embarquement 9h37 station Louvres
Sous le wagon la pression souffle et les portes s’ouvrent
20 personnes sont dans la rame
Un mélange de français de souche, de noirs et d’arabes
En parlant d’eux, ils m’ont fusillé des yeux, monsieur
Je n’ai jamais eu aussi peur de la banlieue, monsieur
D’autant plus que je transporte l’enfant
Que j’avais durement mis au monde 13 mois auparavant
C’est d’ailleurs le sujet qui amorcera la discute
Ou bien devrais-je plutôt dire la dispute
Prétextant que la poussette irait bien à sa sœur
Ma dignité a fait les frais du premier agresseur
Un second trouve ma carte en fouillant dans mon sac
Mon adresse postale m’amène dans un cul de sac
Cul sec, c’est la façon dont j’avale ma salive
Lorsqu’ils précisent que le XVIème est rempli de Juifs
Ashkénazes ils sont tous pleins aux as
Pleurnichards à l’occase, ils ne manquent pas d’audace
Marie Leblanc n’est pas au bout de sa fin
Car les 6 barbares découpent désormais ses vêtements féminins
Elle sent le froid de la lame sur sa peau blanche
Les noirs coupent à l’arme blanche la chemise de Miss Leblanc
Et au marqueur laissent un souvenir macabre sur son ventre
Des croix gammées sorties du IIIème Reich
Avant de descendre à Sarcelles-Garges
Tel un scalp d’apache arrache une mèche à sa tignasse
En tout, 13 minutes dans un train d’enfer
Démoniaque signifie le D de ce RER
Le certif médical et le procès verbal
Seront transmis d’Aubervilliers à la PJ de Versailles
En raison du caractère antisémite de l’affaire
Il faut faire sortir cette histoire du rayon faits divers
Les enquêteurs subissent une triple pression
Hiérarchique, politique et publique opinion
Chirac en personne a fait part de son effroi
De Villepin et Nicole Guedj relayés par les médias
Le conflit palestinien nous pend au nez
Il est aux portes de la France, sur la Méditerranée
Il gangrène les banlieues, plongées dans la crise
Dont les ficelles sont tirées par des barbus marionnettistes
Islamistes de surcroît ou du moins deux sur trois
S’ils sont tombés sur elle, la prochaine fois ce sera sur toi
A aucun moment le conditionnel n’est employé
Ni par la classe politique, ni par les chaines télévisée
Pourtant les enquêteurs n’ont d’autre preuve qu’une parole
Pour eux, c’est désormais une histoire qui ne tourne pas rond
Aucune trace des agresseurs sur caméra, mais le pire
Aucune trace de Marie sur les quais de la gare
Au moment des faits un témoin l’aurait vu
Pas à Louvres gare, mais sanglotant sous un abri bus
A l’envers étaient les croix gammées qui collent au corps
Il faut qu’elle collabore pour que l’histoire corrobore
A l’audition les enquêteurs mettent la pression
Ils veulent voir clair en confrontant les deux versions
Trois jours plus tard, la dépo devient pot aux roses
Marie Leblanc a menti parce qu’elle est amoureuse
Et vous, Médine, quelle est votre opinion sur cette affaire?
Question : Affabulation de femme ou défaillance?
Réponse : De la vengeance dans un costume d’innocence
Question : Pour quelle raison selon vous on vous accuse?
Réponse : Incarnation commode de français qu’on refuse
Question : La presse doit-elle publier son démenti?
Réponse : Et qu’elle le fasse pour tous les mensonges à venir
Question : Que pensez-vous ici de l’antisémitisme?
Réponse : C’est un cancer tout comme l’islamophobie
Question : Arabes et noirs ont-ils eu réparation?
Réponse : Trois petits points de suspension…
Question : Vous sentez-vous français après cette scène?
Réponse : J’attends le prochain match pour siffler la Marseillaise