Les paroles de la chanson
« Qui sépare ? »
Véronique Pestel
Qui sépare le mur du lierre
Et le bon grain de l’ivraie?
Qui sépare demain d’hier
Et le faux du vrai?
Qui sépare les gens qui s’aiment
D’un seul cœur écartelé?
Qui sur cette plaie qui saigne
Pose les scellés?
Qui sépare la colère saine
Des fils du ressentiment,
La jalousie de la peine,
La noblesse des sentiments?
Qui sépare l’avoir de l’être
La sauvagerie
De l’amour et de sa lettre
Si pauvre d’esprit?
Qui sépare les mères des pères?
Qui sépare l’huile de l’eau?
Qui sépare ce qu’on espère
De ce que l’on vaut?
Qui sépare en trois la pomme
Et l’enfant de ses parents?
Qui sépare ce que l’on donne
De ce que l’on rend?
Qui sépare l’arbre du bois,
Le radeau de l’océan,
L’océan du ciel qui noie
Son soleil dedans?
Qui sépare la Loi de l’Homme
Quand il mange ses enfants?
Qui sépare ce qu’il ordonne
De ce qu’il défend?
Qui sépare l’homme de la bête,
La guerre de l’assassinat
Les faux dieux des vrais prophètes
Ici-bas, ici-bas?
Qui sépare les eaux du Styx,
Les morts des vivants?
Qui sépare l’atome du vide
L’être du néant?
Et le bon grain de l’ivraie?
Qui sépare demain d’hier
Et le faux du vrai?
Qui sépare les gens qui s’aiment
D’un seul cœur écartelé?
Qui sur cette plaie qui saigne
Pose les scellés?
Qui sépare la colère saine
Des fils du ressentiment,
La jalousie de la peine,
La noblesse des sentiments?
Qui sépare l’avoir de l’être
La sauvagerie
De l’amour et de sa lettre
Si pauvre d’esprit?
Qui sépare les mères des pères?
Qui sépare l’huile de l’eau?
Qui sépare ce qu’on espère
De ce que l’on vaut?
Qui sépare en trois la pomme
Et l’enfant de ses parents?
Qui sépare ce que l’on donne
De ce que l’on rend?
Qui sépare l’arbre du bois,
Le radeau de l’océan,
L’océan du ciel qui noie
Son soleil dedans?
Qui sépare la Loi de l’Homme
Quand il mange ses enfants?
Qui sépare ce qu’il ordonne
De ce qu’il défend?
Qui sépare l’homme de la bête,
La guerre de l’assassinat
Les faux dieux des vrais prophètes
Ici-bas, ici-bas?
Qui sépare les eaux du Styx,
Les morts des vivants?
Qui sépare l’atome du vide
L’être du néant?