Les paroles de la chanson
« Qui »
Véronique Pestel
Qui que les os, qui que du lard
Étique, obèse
Qui qu’on n’évalue qu’en dollars
Vu ce qu’il pèse
Qui pas assez, qui beaucoup trop
Qui fait carême
Qui ventre creux, qui plein les crocs
Qui qu’on écrème
Qui tout replet, qui se complaît
Qui se prélasse
Sous les palmiers, dans les palais
Ou les palaces
Qui les trésors, qui sent les sous
Qui compte en banque
Cul cousu d’or, cul sans dessous
A qui tout manque
Qui vous impose un point de vue
Ivoire, ébène
Qui sans avis, qui trop pourvu
Qui pense à peine
Qui ressemblant, qui dissemblant
Quelle méprise!
Qui peint tout noir, qui tout en blanc
Les deux se grisent
Qui vous promet le samedi
"C’est dans la manche!"
Change d’idée puis se dédit
Dès le dimanche
Qui vend du faux, du vent, du vrai
Qui tout achète
Qui trie le bon grain de l’ivraie
A la machette
Qui prend de haut, qui de très bas
Cime ou racine
Qui qu’on décime ou qu’on abat
Qu’on assassine
Et qui gémit sur tous ces maux
Qui se lamente
Qui démuni mais ne dit mot
Dans la tourmente
Qui vous émeut à s’émouvoir
Comme un veau meugle
Qui ne voit rien, ne veut rien voir
Qui reste aveugle
Qui perd la fleur avec le fruit
Perle une larme
Qui fait grand cas d’un peu de bruit
Dans ce vacarme, dans ce vacarme
Étique, obèse
Qui qu’on n’évalue qu’en dollars
Vu ce qu’il pèse
Qui pas assez, qui beaucoup trop
Qui fait carême
Qui ventre creux, qui plein les crocs
Qui qu’on écrème
Qui tout replet, qui se complaît
Qui se prélasse
Sous les palmiers, dans les palais
Ou les palaces
Qui les trésors, qui sent les sous
Qui compte en banque
Cul cousu d’or, cul sans dessous
A qui tout manque
Qui vous impose un point de vue
Ivoire, ébène
Qui sans avis, qui trop pourvu
Qui pense à peine
Qui ressemblant, qui dissemblant
Quelle méprise!
Qui peint tout noir, qui tout en blanc
Les deux se grisent
Qui vous promet le samedi
"C’est dans la manche!"
Change d’idée puis se dédit
Dès le dimanche
Qui vend du faux, du vent, du vrai
Qui tout achète
Qui trie le bon grain de l’ivraie
A la machette
Qui prend de haut, qui de très bas
Cime ou racine
Qui qu’on décime ou qu’on abat
Qu’on assassine
Et qui gémit sur tous ces maux
Qui se lamente
Qui démuni mais ne dit mot
Dans la tourmente
Qui vous émeut à s’émouvoir
Comme un veau meugle
Qui ne voit rien, ne veut rien voir
Qui reste aveugle
Qui perd la fleur avec le fruit
Perle une larme
Qui fait grand cas d’un peu de bruit
Dans ce vacarme, dans ce vacarme