Les paroles de la chanson
« Quand vous serez bien vieille »
Lucienne Boyer
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Assise auprès du feu, dévidant et filant
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle
Déjà sous le labeur à demi sommeillant
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant
Bénissant votre nom de louange immortelle
Je serai sous la terre et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos
Vous serez au foyer une vieille accroupie
Regrettant mon amour et votre fier dédain
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Assise auprès du feu, dévidant et filant
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle
Assise auprès du feu, dévidant et filant
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle
Déjà sous le labeur à demi sommeillant
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant
Bénissant votre nom de louange immortelle
Je serai sous la terre et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos
Vous serez au foyer une vieille accroupie
Regrettant mon amour et votre fier dédain
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Assise auprès du feu, dévidant et filant
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle