Les paroles de la chanson
« Quand on vous aime comme ça »
Yvette Guilbert
C’que j’suis heureuse, ma chère, j’en perds la tête
Ah! Ce n’est pas d’ l’amour pour plaisanter,
Du beau Raoul, j’ai su faire la conquête,
Je suis aimée et je peux m’en vanter.
Cet amant-là m’a déjà fait connaître
Le désespoir, les pleurs et cætera,
Il voulait même me jeter par la f’nêtre
{Refrain:}
Ah! Quel plaisir quand on vous aime comme ça!
Quand on vous aime,
Quand on vous aime,
Quand on vous aime comme ça!
La première fois qu’il m’offrit sa tendresse,
Il me fit peur tant il roulait des yeux.
Et d’puis c’ temps-là, quand y m’fait une caresse,
J’en porte la marque et j’ai les bras tout bleus.
A son désir, souvent je me dérobe
Car pour m’aimer je sais que cet être-là
Va m’ déchirer mon jupon et ma robe.
{au Refrain}
Quand y m’ soulève, pas moyen que j’ m’échappe
Y m’ serre si fort ah aaah j’ perds la respiration!
Quand sur la joue, y m’ colle une petite tape,
Tout de suite, tout de suite, ça m’ fait comme une fluxion!
S’y m’ presse la main, j’ suis sûre qu’y va m’ la tordre.
S’y m’ touche le doigt, j’ suis sûre qu’il l’écrasera.
IY ne peut pas m’embrasser sans me mordre.
{au Refrain}
Quand iyveut bien m’emmener à la promenade,
Selon des ch’mins couverts et poussiéreux,
S’y passe quelqu’un, Raoul devient maussade,
Il faut, tout de suite, tout d’esuite, tout de suite, que j’ baisse les yeux
Si je m’ retourne, alors, il faut voir comme
Raoul me pince en me disant tout bas :
"J’ te casse la gueule si tu r’gardes un autre homme!"
{au Refrain} et bruits de coups...
Ah! Ce n’est pas d’ l’amour pour plaisanter,
Du beau Raoul, j’ai su faire la conquête,
Je suis aimée et je peux m’en vanter.
Cet amant-là m’a déjà fait connaître
Le désespoir, les pleurs et cætera,
Il voulait même me jeter par la f’nêtre
{Refrain:}
Ah! Quel plaisir quand on vous aime comme ça!
Quand on vous aime,
Quand on vous aime,
Quand on vous aime comme ça!
La première fois qu’il m’offrit sa tendresse,
Il me fit peur tant il roulait des yeux.
Et d’puis c’ temps-là, quand y m’fait une caresse,
J’en porte la marque et j’ai les bras tout bleus.
A son désir, souvent je me dérobe
Car pour m’aimer je sais que cet être-là
Va m’ déchirer mon jupon et ma robe.
{au Refrain}
Quand y m’ soulève, pas moyen que j’ m’échappe
Y m’ serre si fort ah aaah j’ perds la respiration!
Quand sur la joue, y m’ colle une petite tape,
Tout de suite, tout de suite, ça m’ fait comme une fluxion!
S’y m’ presse la main, j’ suis sûre qu’y va m’ la tordre.
S’y m’ touche le doigt, j’ suis sûre qu’il l’écrasera.
IY ne peut pas m’embrasser sans me mordre.
{au Refrain}
Quand iyveut bien m’emmener à la promenade,
Selon des ch’mins couverts et poussiéreux,
S’y passe quelqu’un, Raoul devient maussade,
Il faut, tout de suite, tout d’esuite, tout de suite, que j’ baisse les yeux
Si je m’ retourne, alors, il faut voir comme
Raoul me pince en me disant tout bas :
"J’ te casse la gueule si tu r’gardes un autre homme!"
{au Refrain} et bruits de coups...