Les paroles de la chanson
« Quand je serai vieux »
Michel Sardou
Quand je serai vieux,
Je serai teigneux comme un chien
Et méchant, exigeant, emmerdant.
Je casserai ma canne sur les chevelus,
Les barbus, les chanteurs, et les musiciens,
Des vauriens
Mais chaque fois que j’en aurai le temps,
Entre un calva et un petit blanc,
Je raconterai qu’il y a cinquante ans,
C’était autre chose d’avoir vingt ans,
Qu’on n’était pas comme ces blancs-becs,
Malades au dix-huitième cul sec.
Quand je serai vieux,
Je serai, sous mes cheveux blancs,
Egoïste, anarchiste, emmerdant.
Je montrerai mes fesses à la gendarmerie,
Aux barbus, aux maires, aux élus du pays,
Des brebis,
Mais chaque fois que j’en aurai le temps,
Entre un calva et un petit blanc,
Je referai l’histoire de France
De Charles de Gaulle à Mendès France
Et si personne ne m’interrompt,
Je mettrai sur le trône un Bourbon.
Quand je serai vieux,
J’aurai des petits-enfants,
Mes gamins, mes copains, mes garçons.
Je n’avouerai qu’à eux ce qui a fait ma vie,
Mes chansons, mes folies et mes femmes aussi,
Des jolies,
Mais chaque fois que j’en aurai le temps,
Entre un calva et un p’tit blanc
Je leur montrerai la grand-mère
Qui m’a subi sa vie entière
Et si y’en a un qui rigole,
J’te jure que j’lui mets une torgnole.
Comme au temps du vieux temps,
Du bon temps...
Oh si y’en a un qui rigole,
J’te jure que j’lui met une torgnole.
Comme au temps
Du bon temps,
De mon temps.
Je serai teigneux comme un chien
Et méchant, exigeant, emmerdant.
Je casserai ma canne sur les chevelus,
Les barbus, les chanteurs, et les musiciens,
Des vauriens
Mais chaque fois que j’en aurai le temps,
Entre un calva et un petit blanc,
Je raconterai qu’il y a cinquante ans,
C’était autre chose d’avoir vingt ans,
Qu’on n’était pas comme ces blancs-becs,
Malades au dix-huitième cul sec.
Quand je serai vieux,
Je serai, sous mes cheveux blancs,
Egoïste, anarchiste, emmerdant.
Je montrerai mes fesses à la gendarmerie,
Aux barbus, aux maires, aux élus du pays,
Des brebis,
Mais chaque fois que j’en aurai le temps,
Entre un calva et un petit blanc,
Je referai l’histoire de France
De Charles de Gaulle à Mendès France
Et si personne ne m’interrompt,
Je mettrai sur le trône un Bourbon.
Quand je serai vieux,
J’aurai des petits-enfants,
Mes gamins, mes copains, mes garçons.
Je n’avouerai qu’à eux ce qui a fait ma vie,
Mes chansons, mes folies et mes femmes aussi,
Des jolies,
Mais chaque fois que j’en aurai le temps,
Entre un calva et un p’tit blanc
Je leur montrerai la grand-mère
Qui m’a subi sa vie entière
Et si y’en a un qui rigole,
J’te jure que j’lui mets une torgnole.
Comme au temps du vieux temps,
Du bon temps...
Oh si y’en a un qui rigole,
J’te jure que j’lui met une torgnole.
Comme au temps
Du bon temps,
De mon temps.