Les paroles de la chanson
« Quand j'étais petit »
Philippe Chatel
Je garderai jusqu’à la fin d’ma vie
L’autoportrait de Modigliani
L’original, non pas, mais la copie
Qui était au mur juste au-dessus d’mon lit
Cours de latin avec thème et version
Où Jules César traversait l’Rubicon
Pendant qu’John Wayne combattait pour sa vie
Au p’tit Denfert à trois pâtés d’ici
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre l’enfer et l’paradis
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
L’image glacée d’une mère en queue d’cheval
Café au lait, tartines et vague à l’âme
Le sam’di soir, allumait Paris Inter
Pour avoir peur des Maîtres du Mystère
Chez la grand-mère à la porte de Saint-Cloud
Tous les jeudis pour un curry trop doux
Il était tellement long l’après-midi
Qu’en sortant d’là j’pensais qu’j’avais grandi
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre les méchants, les gentils
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
Tout petit, tout petit
Tout petit, tout petit
Quand j’étais p’tit
Les yeux mouillés d’une mère perdue
Qui attendait celui qui r’viendrait plus
En écoutant toujours sur Paris Inter
"Sois pas cruel" chanté par Georges Ulmer
Heureusement, dans ce noir et ce gris
J’avais l’portrait de Modigliani
Je le revois juste au-dessus d’mon lit
Ami fidèle, c’est à moi qu’il sourit
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre le jour, entre la nuit
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
Impressionnistes, en toute modestie
C’est comme vos toiles que je vois ma vie
Pardonnez-moi, Nicolas, Emilie,
De n’me souv’nir que de mélancolie
Mais vous s’rez grands, un jour vous comprendrez
Que l’on n’devient que ce qu’on a été
Je s’rais heureux de protéger vos vies
Du même regard que Modigliani
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre la mort, entre la vie
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
Tout petit, tout petit
Tout petit, tout petit
Tout naïf et tout fou
Comme vous
L’autoportrait de Modigliani
L’original, non pas, mais la copie
Qui était au mur juste au-dessus d’mon lit
Cours de latin avec thème et version
Où Jules César traversait l’Rubicon
Pendant qu’John Wayne combattait pour sa vie
Au p’tit Denfert à trois pâtés d’ici
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre l’enfer et l’paradis
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
L’image glacée d’une mère en queue d’cheval
Café au lait, tartines et vague à l’âme
Le sam’di soir, allumait Paris Inter
Pour avoir peur des Maîtres du Mystère
Chez la grand-mère à la porte de Saint-Cloud
Tous les jeudis pour un curry trop doux
Il était tellement long l’après-midi
Qu’en sortant d’là j’pensais qu’j’avais grandi
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre les méchants, les gentils
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
Tout petit, tout petit
Tout petit, tout petit
Quand j’étais p’tit
Les yeux mouillés d’une mère perdue
Qui attendait celui qui r’viendrait plus
En écoutant toujours sur Paris Inter
"Sois pas cruel" chanté par Georges Ulmer
Heureusement, dans ce noir et ce gris
J’avais l’portrait de Modigliani
Je le revois juste au-dessus d’mon lit
Ami fidèle, c’est à moi qu’il sourit
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre le jour, entre la nuit
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
Impressionnistes, en toute modestie
C’est comme vos toiles que je vois ma vie
Pardonnez-moi, Nicolas, Emilie,
De n’me souv’nir que de mélancolie
Mais vous s’rez grands, un jour vous comprendrez
Que l’on n’devient que ce qu’on a été
Je s’rais heureux de protéger vos vies
Du même regard que Modigliani
Quand j’étais p’tit
Quand j’étais p’tit
Quand mes yeux n’imaginaient pas le bout d’ma vie
Quand j’faisais pas la différence
Entre la mort, entre la vie
Quand j’étais p’tit
Tout p’tit
Tout petit, tout petit
Tout petit, tout petit
Tout naïf et tout fou
Comme vous