Les paroles de la chanson
« Quand j'étais mort »
Allain Leprest
Quand j’étais mort
Quand j’avais mor-
-du la poussière
Devenu un ice-
Cream, un pain d’ glace
Rue d’ la Glacière
Quand j’étais raide
Quand j’étais près
D’avoir mille ans
Sous les "Tant pis
S’il a gaspi-
-llé son pain blanc!"
Quand j’ai eu r’joint
L’ grand marchand d’ joints
Sur son nuage
Intermittent
Inexistant
À son image
En bienheureux
Du ventre creux
Du "Qui dort dîne"
Fier qu’ mon parfum
Ressemble enfin
À celui d’ James Dean
Je me rappelle
La dernière pelle
Que m’a roulée le fossoyeur
D’vant des voyeurs
Venus saluer
Pauvre rideau
Triste plateau
Trois planches de chêne
Sans file d’attente
Devant ma tente
À oxygène
Quand les corbeaux
M’ont trouvé beau
Et les vers bon
Quand mon trépas
Ne trouva pas
Plus haut qu’un pont
Pour faire un vœu
Le temps de ve-
-nir voir la mer
À l’heure où sonnent
Des téléphones
Imaginaires
Je me souviens
D’avoir en vain
Traité d’ordure
Le vent qui frô-
lait un peu trop
Ma sépulture
Ce vent doux qui
M’avait ravi
L’envie de dire
Suffisamment
Qu’on va s’aimant
Comme on respire
Quand j’ fus nambule
Un seul scrupule
Avoir peut-être
Choisi l’enfer
Sans avoir fer-
-mé la fenêtre
C’était l’espoir
D’entendre et voir
Chers estropiés
Sur mon caveau
Résonner vos
Cœurs et vos pieds
Mais soyez sûrs
Je vous rassure
Rien de changé
J’ suis resté digne
Dans l’ grand parking
Des allongés
Pis ce qui m’a plu
C’est d’avoir pu
Sans un remords
{x2:}
Péter tout seul
Dans mon linceul
Quand j’étais mort
Quand j’avais mor-
-du la poussière
Devenu un ice-
Cream, un pain d’ glace
Rue d’ la Glacière
Quand j’étais raide
Quand j’étais près
D’avoir mille ans
Sous les "Tant pis
S’il a gaspi-
-llé son pain blanc!"
Quand j’ai eu r’joint
L’ grand marchand d’ joints
Sur son nuage
Intermittent
Inexistant
À son image
En bienheureux
Du ventre creux
Du "Qui dort dîne"
Fier qu’ mon parfum
Ressemble enfin
À celui d’ James Dean
Je me rappelle
La dernière pelle
Que m’a roulée le fossoyeur
D’vant des voyeurs
Venus saluer
Pauvre rideau
Triste plateau
Trois planches de chêne
Sans file d’attente
Devant ma tente
À oxygène
Quand les corbeaux
M’ont trouvé beau
Et les vers bon
Quand mon trépas
Ne trouva pas
Plus haut qu’un pont
Pour faire un vœu
Le temps de ve-
-nir voir la mer
À l’heure où sonnent
Des téléphones
Imaginaires
Je me souviens
D’avoir en vain
Traité d’ordure
Le vent qui frô-
lait un peu trop
Ma sépulture
Ce vent doux qui
M’avait ravi
L’envie de dire
Suffisamment
Qu’on va s’aimant
Comme on respire
Quand j’ fus nambule
Un seul scrupule
Avoir peut-être
Choisi l’enfer
Sans avoir fer-
-mé la fenêtre
C’était l’espoir
D’entendre et voir
Chers estropiés
Sur mon caveau
Résonner vos
Cœurs et vos pieds
Mais soyez sûrs
Je vous rassure
Rien de changé
J’ suis resté digne
Dans l’ grand parking
Des allongés
Pis ce qui m’a plu
C’est d’avoir pu
Sans un remords
{x2:}
Péter tout seul
Dans mon linceul
Quand j’étais mort