Les paroles de la chanson
« Psychose (toujours) »
Francis Blanche
{Parlé}
Mais enfin, ces gens-là, qu’est-ce qu’y foutent?
Hein, qu’est-ce que vous faites là? Qu’est-ce que vous dites là?
Qu’est-ce qu’on dit? Qu’est-ce qu’on dit? On dit rien, justement!
On dit rien!
On a peur, on est paralysé!
Ouais
Z’êtes paralysés, z’êtes paralysés! A cause?
A cause? A cause de la psychose, qui règne!
La psychose!
Ah! La psychose!
La psittacose! La maladie des perroquets
Mais non!
La psychose! Psychose! La psychose! Psychose!
Ah! Y en a, j’vous jure! Alors!
La psychose! Cette psychose abjecte!
Cette terrible psychose qui nous ronge le moral
Nous avons d’ailleurs décidé, le gars Trouillard et moi
De la stigmatiser dans une cantate intitulée :
"Psychose toujours" - Tu m’intéresses - Ah, c’est l’premier jour
On y va, oui?
Oui!
Partez l’premier, j’vous r’joins!
Bon!
Oui, ça va! On y va!
{chanté:}
Psycho-Psychose par-ci
Psycho-Psychose par-là
Y a de la psychose en vrac, à la pelle ou en tas
La psychose est partout
La psychose est en nous
Qui nous obsède de tous côtés par tous les bouts
On n’peut plus discuter
On n’peut plus converser
Sans que par la psychose on soit intoxiqué
Sournoisement en douceur, elle se glisse dans nos cœurs
Comme dans la chéchia d’un zouave la main d’ma sœur
Mais, direz-vous, au fond, qu’est-ce que c’est qu’la psychose?
En vérité la psychose est une drôle de chose
C’est un truc purement cérébral
Qui vous ratatine le moral
Et qui vous déminéralise les amygdales
Les effets d’la psychose sont à c’point délétères
Qu’ils transforment votre virilité en serpillière
Et vous mettent dans le triste état d’un citoyen
Qui n’aurait plus de machines aux choses, ni de truc au machin
La psychose est un mal pernicieux et fatal
Ceux qui en sont atteints n’ont plus de goût à rien
Les bretelles à la main, ils attendent chaque matin
La guerre, la peste, un cataclysme ou un coup d’chien. (Wouf!)
Sombres et le front bas, ils s’en vont pas à pas
Se rouler dans l’amertume jusqu’au cadenas
S’contentant d’soupirer, d’gémir et d’constater
Qu’il y a de quoi s’la peindre et s’la faire encadrer
Evidemment vous nous direz que la psychose
N’est que l’reflet de notre époque qui n’est pas rose
Est-ce une raison pour abdiquer et d’se laisser influencer
Par les fantasmes ou par d’éventuels dangers?
Non!
Nous n’serions trop, comment dire, assez pessimistes
De méditer la forte parole du psalmiste
Qui prouve par A plus B que dans toute société
Rien n’se produit tant que rien n’est arrivé
Solo!
{aparté} Y en a! J’vous jure! Alors!
Allons-nous indéfiniment
Toujours nous faire du mauvais sang
Au risque d’être peu à peu
De véritables bâtons nerveux?
Faut réagir violemment
Et se remettre dans l’mouv’ment
Sous peine de rester sur l’carreau
Et de s’coincer les fesses dans l’seau
Au lieu d’se pincer les narines
Et d’s’les rouler dans la farine
Respirons donc à pleins poumons
L’air pur de la reconstruction
Il n’y a pas d’meilleur moyen
Pour nous de sortir du pétrin
Et d’nous remettre en selle dans l’droit chemin
Ouf! Merci!
Y a pas d’quoi!
Bref il devient urgent de prendre carrément
Le tonneau par les bornes afin que conjointement
On puisse neutraliser et vachement balayer
Cette psychose qui empoisonne... le Figaro! Mais non! L’Humanité!
Car entre nous soit dit, quand on y réfléchit
Si une bombe atomique un jour nous aplatit
Sincèrement et d’bonne foi, ce n’est ni vous ni moi
Qui l’empêcherons d’nous transformer en règle de trois
Allons, allons pourquoi céder à la détresse?
Vaut-y pas mieux s’laisser aller à l’allégresse
Et s’en aller au fil de l’eau, le soir entendre sous l’ormeau
Les fermiers battre la crème fraîche à coup d’marteau
En attendant d’avaler notre bulletin de naissance
Tâchons plutôt de bien profiter d’l’existence
La vie est brève alors prenons-la comme elle vient
Et plongeons dans l’avenir la main dans la main
En attendant d’avaler notre bulletin de naissance
Tâchons plutôt de bien profiter d’l’existence
La vie est brève alors prenons-la comme elle vient
Et plongeons dans l’avenir la main dans la main
A pieds joints!
Mais enfin, ces gens-là, qu’est-ce qu’y foutent?
Hein, qu’est-ce que vous faites là? Qu’est-ce que vous dites là?
Qu’est-ce qu’on dit? Qu’est-ce qu’on dit? On dit rien, justement!
On dit rien!
On a peur, on est paralysé!
Ouais
Z’êtes paralysés, z’êtes paralysés! A cause?
A cause? A cause de la psychose, qui règne!
La psychose!
Ah! La psychose!
La psittacose! La maladie des perroquets
Mais non!
La psychose! Psychose! La psychose! Psychose!
Ah! Y en a, j’vous jure! Alors!
La psychose! Cette psychose abjecte!
Cette terrible psychose qui nous ronge le moral
Nous avons d’ailleurs décidé, le gars Trouillard et moi
De la stigmatiser dans une cantate intitulée :
"Psychose toujours" - Tu m’intéresses - Ah, c’est l’premier jour
On y va, oui?
Oui!
Partez l’premier, j’vous r’joins!
Bon!
Oui, ça va! On y va!
{chanté:}
Psycho-Psychose par-ci
Psycho-Psychose par-là
Y a de la psychose en vrac, à la pelle ou en tas
La psychose est partout
La psychose est en nous
Qui nous obsède de tous côtés par tous les bouts
On n’peut plus discuter
On n’peut plus converser
Sans que par la psychose on soit intoxiqué
Sournoisement en douceur, elle se glisse dans nos cœurs
Comme dans la chéchia d’un zouave la main d’ma sœur
Mais, direz-vous, au fond, qu’est-ce que c’est qu’la psychose?
En vérité la psychose est une drôle de chose
C’est un truc purement cérébral
Qui vous ratatine le moral
Et qui vous déminéralise les amygdales
Les effets d’la psychose sont à c’point délétères
Qu’ils transforment votre virilité en serpillière
Et vous mettent dans le triste état d’un citoyen
Qui n’aurait plus de machines aux choses, ni de truc au machin
La psychose est un mal pernicieux et fatal
Ceux qui en sont atteints n’ont plus de goût à rien
Les bretelles à la main, ils attendent chaque matin
La guerre, la peste, un cataclysme ou un coup d’chien. (Wouf!)
Sombres et le front bas, ils s’en vont pas à pas
Se rouler dans l’amertume jusqu’au cadenas
S’contentant d’soupirer, d’gémir et d’constater
Qu’il y a de quoi s’la peindre et s’la faire encadrer
Evidemment vous nous direz que la psychose
N’est que l’reflet de notre époque qui n’est pas rose
Est-ce une raison pour abdiquer et d’se laisser influencer
Par les fantasmes ou par d’éventuels dangers?
Non!
Nous n’serions trop, comment dire, assez pessimistes
De méditer la forte parole du psalmiste
Qui prouve par A plus B que dans toute société
Rien n’se produit tant que rien n’est arrivé
Solo!
{aparté} Y en a! J’vous jure! Alors!
Allons-nous indéfiniment
Toujours nous faire du mauvais sang
Au risque d’être peu à peu
De véritables bâtons nerveux?
Faut réagir violemment
Et se remettre dans l’mouv’ment
Sous peine de rester sur l’carreau
Et de s’coincer les fesses dans l’seau
Au lieu d’se pincer les narines
Et d’s’les rouler dans la farine
Respirons donc à pleins poumons
L’air pur de la reconstruction
Il n’y a pas d’meilleur moyen
Pour nous de sortir du pétrin
Et d’nous remettre en selle dans l’droit chemin
Ouf! Merci!
Y a pas d’quoi!
Bref il devient urgent de prendre carrément
Le tonneau par les bornes afin que conjointement
On puisse neutraliser et vachement balayer
Cette psychose qui empoisonne... le Figaro! Mais non! L’Humanité!
Car entre nous soit dit, quand on y réfléchit
Si une bombe atomique un jour nous aplatit
Sincèrement et d’bonne foi, ce n’est ni vous ni moi
Qui l’empêcherons d’nous transformer en règle de trois
Allons, allons pourquoi céder à la détresse?
Vaut-y pas mieux s’laisser aller à l’allégresse
Et s’en aller au fil de l’eau, le soir entendre sous l’ormeau
Les fermiers battre la crème fraîche à coup d’marteau
En attendant d’avaler notre bulletin de naissance
Tâchons plutôt de bien profiter d’l’existence
La vie est brève alors prenons-la comme elle vient
Et plongeons dans l’avenir la main dans la main
En attendant d’avaler notre bulletin de naissance
Tâchons plutôt de bien profiter d’l’existence
La vie est brève alors prenons-la comme elle vient
Et plongeons dans l’avenir la main dans la main
A pieds joints!