Les paroles de la chanson
« Prince qu'en mains tenez »
Tri Yann
Vous qu’en main tenez tout votre peuple
Pille tant l’hyver que l’este,
Voyez qu’il a trop povre este.
Sont cours aux robins des Princes de Bretagne,
Sont coups aux vilains si Princes les dédaignent,
Ni les cours aux vilains, ni les coups aux robins.
C’est par déplaisirs, faim et froidure
Que les povres gens meurent souvent,
C’est sans déplaisir, fain et froidure,
Que seigneurs entre eux vont battant.
Seigneurs nous tenez comme rebelles,
Parlant plus en hault qu’en bas ton.
Justice ne menez qu’au baston.
Gens qui de justice avez la charge,
Par trop n’y voyez qu’en prélats,
De vous en parler suis très las.
Souvent vous tenez femme pour folle,
Qui se vend pour le plus donnant,
Mais pire faictes-vous bien souvent.
A la fois suffit une cavale,
Au Roy une robe un hostel.
Le Roy se mourra, je suis tel.
Pille tant l’hyver que l’este,
Voyez qu’il a trop povre este.
Sont cours aux robins des Princes de Bretagne,
Sont coups aux vilains si Princes les dédaignent,
Ni les cours aux vilains, ni les coups aux robins.
C’est par déplaisirs, faim et froidure
Que les povres gens meurent souvent,
C’est sans déplaisir, fain et froidure,
Que seigneurs entre eux vont battant.
Seigneurs nous tenez comme rebelles,
Parlant plus en hault qu’en bas ton.
Justice ne menez qu’au baston.
Gens qui de justice avez la charge,
Par trop n’y voyez qu’en prélats,
De vous en parler suis très las.
Souvent vous tenez femme pour folle,
Qui se vend pour le plus donnant,
Mais pire faictes-vous bien souvent.
A la fois suffit une cavale,
Au Roy une robe un hostel.
Le Roy se mourra, je suis tel.