Les paroles de la chanson
« Prière pour aller au paradis »
Marie Laforêt
Il est un jardin
Enfoui au creux de ma mémoire
Un jardin bleu dans le matin
Où ont poussé des iris noirs
Un jardin dont j’ai tant rêvé
Oh qu’un jour je puisse y entrer
Me reposer à tout jamais
Près de la tombe abandonnée
De Laura.
Je saurai le seuil
Au bruit de la grille rouillée
L’endroit du puits sous les tilleuls
On y buvait des jours d’été,
En écartant les giroflées,
Les mousses sombres et glacées,
Les scolopendres effrayées,
Près de la tombe abandonnée
De Laura.
Oh je voudrais tant mourir en ce jardin
A l’ombre calme des grands pins
Que s’ouvrent enfin les roses
Closes
Depuis si longtemps.
Il est un jardin
Enfoui au fond de ma mémoire
Un jardin bleu quand vient le soir
Où ont poussé deux lauriers thyms
Un jardin où j’ai tant pleuré
Oh qu’un jour je puisse y entrer
Me reposer à tout jamais
Près de la tombe parfumée
De Clara
Nous aurons des rires
Comme des vols de passereaux
De grands rires clairs de jeunes filles
Des rires frais comme des ruisseaux
Comme des rires de gens heureux
Nous réinventerons le temps
Des jours où l’on avait le temps
De parler de jardins en fleurs
Et des choses du coeur.
Oh je voudrais tant revivre en ce jardin
A l’ombre calme des grands pins
Que s’ouvrent enfin les roses
Closes
Depuis si longtemps
Là
Enfoui au creux de ma mémoire
Un jardin bleu dans le matin
Où ont poussé des iris noirs
Un jardin dont j’ai tant rêvé
Oh qu’un jour je puisse y entrer
Me reposer à tout jamais
Près de la tombe abandonnée
De Laura.
Je saurai le seuil
Au bruit de la grille rouillée
L’endroit du puits sous les tilleuls
On y buvait des jours d’été,
En écartant les giroflées,
Les mousses sombres et glacées,
Les scolopendres effrayées,
Près de la tombe abandonnée
De Laura.
Oh je voudrais tant mourir en ce jardin
A l’ombre calme des grands pins
Que s’ouvrent enfin les roses
Closes
Depuis si longtemps.
Il est un jardin
Enfoui au fond de ma mémoire
Un jardin bleu quand vient le soir
Où ont poussé deux lauriers thyms
Un jardin où j’ai tant pleuré
Oh qu’un jour je puisse y entrer
Me reposer à tout jamais
Près de la tombe parfumée
De Clara
Nous aurons des rires
Comme des vols de passereaux
De grands rires clairs de jeunes filles
Des rires frais comme des ruisseaux
Comme des rires de gens heureux
Nous réinventerons le temps
Des jours où l’on avait le temps
De parler de jardins en fleurs
Et des choses du coeur.
Oh je voudrais tant revivre en ce jardin
A l’ombre calme des grands pins
Que s’ouvrent enfin les roses
Closes
Depuis si longtemps
Là