Les paroles de la chanson
« Prête-moi tes yeux »
Georges Chelon
Pose ta main sur mon épaule
Et faisons un bout de chemin
Les yeux ouverts ce sera drôle
De faire celui qui y voit bien
Tu me diras près de l’oreille
Quand il faudra lever le pied
Ainsi les gens vont me croiser
Sans prendre l’air apitoyé
Sans prendre l’air apitoyé
Pose ta main sur mon épaule
Et marchons comme deux copains
Moi je viendrai de ma province
Toi tu seras le citadin
Qui me guidera dans ta ville
Qui me la fera visiter
Je marcherai au pas tranquille
Du bon touriste émerveillé
Du bon touriste émerveillé
Sers-moi un peu de canne blanche
Prête-moi tes yeux
Pour voir les arbres qui se penchent
Sur les amoureux
Sois le magicien qui transforme
Sois l’animateur de ma nuit
Je veux que l’odeur prenne forme
Je veux que le bruit gagne vie
Pose ta main sur mon épaule
Et faisons un bout de chemin
Parle-moi des gens qui nous frôlent
Ces gens qui me voient le matin
Descendre la rue à la canne
Et tourner au centième pas
Est-ce toujours la même dame
Qui vend ses journaux près de là
Je ne reconnais plus sa voix
Sers-moi un peu de canne blanche
Prête-moi tes yeux
Pour faire plus ample connaissance
De mes propres lieux
Sois le complice de mon rêve
Sois la concierge de ma nuit
Je veux garder la porte ouverte
A la lumière qui m’a fui
Et faisons un bout de chemin
Les yeux ouverts ce sera drôle
De faire celui qui y voit bien
Tu me diras près de l’oreille
Quand il faudra lever le pied
Ainsi les gens vont me croiser
Sans prendre l’air apitoyé
Sans prendre l’air apitoyé
Pose ta main sur mon épaule
Et marchons comme deux copains
Moi je viendrai de ma province
Toi tu seras le citadin
Qui me guidera dans ta ville
Qui me la fera visiter
Je marcherai au pas tranquille
Du bon touriste émerveillé
Du bon touriste émerveillé
Sers-moi un peu de canne blanche
Prête-moi tes yeux
Pour voir les arbres qui se penchent
Sur les amoureux
Sois le magicien qui transforme
Sois l’animateur de ma nuit
Je veux que l’odeur prenne forme
Je veux que le bruit gagne vie
Pose ta main sur mon épaule
Et faisons un bout de chemin
Parle-moi des gens qui nous frôlent
Ces gens qui me voient le matin
Descendre la rue à la canne
Et tourner au centième pas
Est-ce toujours la même dame
Qui vend ses journaux près de là
Je ne reconnais plus sa voix
Sers-moi un peu de canne blanche
Prête-moi tes yeux
Pour faire plus ample connaissance
De mes propres lieux
Sois le complice de mon rêve
Sois la concierge de ma nuit
Je veux garder la porte ouverte
A la lumière qui m’a fui