Les paroles de la chanson
« Préservation »
Michel Sardou
A la Nouvelle Orléans,
Un soir marchant dans Burbon Street
Entre une boutique de frites
Et un bordel béant,
J’ai lu avec stupéfaction :
Préservation, préservation.
Préservation de qui, de quoi?
D’une salle pleine à craquer,
De vieux musiciens de jazz
Aux allures un peu nases,
Des gens d’une autre génération?
Préservation, préservation.
J’ai surtout vu quatre vieillards,
A moitié blancs, moitié noirs,
Jouant, swinguant comme à 20 ans
Le ragtime du bon vieux temps.
Le pianiste était centenaire.
Il ressemblait à Fats Waller,
De beaux cheveux blancs laineux,
Cultivant la note bleue,
Avec délice avec passion,
Préservation, préservation.
Dans une soucoupe sur le piano,
Deux dollars pour Jéricho,
Deux dollars plus cinquante cents,
Pour ce sacré "when the saints".
A la Nouvelle Orléans,
Un soir marchant dans Burbon Street
Entre une boutique de frites
Et un bordel béant,
J’ai lu avec stupéfaction :
Préservation,
Préservation,
Préservation.
Un soir marchant dans Burbon Street
Entre une boutique de frites
Et un bordel béant,
J’ai lu avec stupéfaction :
Préservation, préservation.
Préservation de qui, de quoi?
D’une salle pleine à craquer,
De vieux musiciens de jazz
Aux allures un peu nases,
Des gens d’une autre génération?
Préservation, préservation.
J’ai surtout vu quatre vieillards,
A moitié blancs, moitié noirs,
Jouant, swinguant comme à 20 ans
Le ragtime du bon vieux temps.
Le pianiste était centenaire.
Il ressemblait à Fats Waller,
De beaux cheveux blancs laineux,
Cultivant la note bleue,
Avec délice avec passion,
Préservation, préservation.
Dans une soucoupe sur le piano,
Deux dollars pour Jéricho,
Deux dollars plus cinquante cents,
Pour ce sacré "when the saints".
A la Nouvelle Orléans,
Un soir marchant dans Burbon Street
Entre une boutique de frites
Et un bordel béant,
J’ai lu avec stupéfaction :
Préservation,
Préservation,
Préservation.