Les paroles de la chanson
« Près du saint-laurent »
Marie-Annick Lépine
Les flocons volent au vent
D’une belle soirée d’hiver
Et près du Saint-Laurent
On sent le changement d’air
Un nouveau siècle arrive
Au silence des cantiques,
D’une solitude à vivre
Plus rien n’est identique
La campagne dev’nue ville
Moins tranquille qu’avant
Où plein de gens fourmillent
Au rythme pressé du temps
Les enfants d’ma jeunesse
Font c’qui leur plaît
Ne vont plus à la messe
Et ne font plus leur chapelet
Plusieurs séparés
Entre le père et la mère
Entre deux quartiers
Entre deux misères
Envers et contre tous
On cherche dans ce monde,
Car jamais une fleur ne pousse
Avant que la neige fonde
De gestes paresseux
On s’crée notre chemin
Sachant très peu c’ qu’on veut
Même si j’sais que j’t’aime bien
Et qu’il est bon d’être deux
Pourquoi vouloir se marier,
Nous qui ne croyons en Dieu,
À ces histoires passées?
Mais que me rest’ra-t-il
Un jour de mes vingt ans
Si je n’ai de famille
Et que des amants?
Ne connaître le bonheur
De mes grands-parents
Ne jamais offrir mon cœur
Ne jamais aimer vraiment
Ne connaître la peine
Au milieu du printemps
De perdre celui qu’on aime
D’une soirée sans vent
Pour que dans la vieillesse
Il me reste la joie
Enfin la richesse
D’avoir aimé plus que soi
Car de l’échange des vœux
Pour le meilleur le pire
Aux tristesses des adieux
L’amour laisse en souvenir
Des jours heureux {x6}
"Ma petite fille,
Aie confiance en moi
Tu verras ma fille,
La vie te sourira"
D’une belle soirée d’hiver
Et près du Saint-Laurent
On sent le changement d’air
Un nouveau siècle arrive
Au silence des cantiques,
D’une solitude à vivre
Plus rien n’est identique
La campagne dev’nue ville
Moins tranquille qu’avant
Où plein de gens fourmillent
Au rythme pressé du temps
Les enfants d’ma jeunesse
Font c’qui leur plaît
Ne vont plus à la messe
Et ne font plus leur chapelet
Plusieurs séparés
Entre le père et la mère
Entre deux quartiers
Entre deux misères
Envers et contre tous
On cherche dans ce monde,
Car jamais une fleur ne pousse
Avant que la neige fonde
De gestes paresseux
On s’crée notre chemin
Sachant très peu c’ qu’on veut
Même si j’sais que j’t’aime bien
Et qu’il est bon d’être deux
Pourquoi vouloir se marier,
Nous qui ne croyons en Dieu,
À ces histoires passées?
Mais que me rest’ra-t-il
Un jour de mes vingt ans
Si je n’ai de famille
Et que des amants?
Ne connaître le bonheur
De mes grands-parents
Ne jamais offrir mon cœur
Ne jamais aimer vraiment
Ne connaître la peine
Au milieu du printemps
De perdre celui qu’on aime
D’une soirée sans vent
Pour que dans la vieillesse
Il me reste la joie
Enfin la richesse
D’avoir aimé plus que soi
Car de l’échange des vœux
Pour le meilleur le pire
Aux tristesses des adieux
L’amour laisse en souvenir
Des jours heureux {x6}
"Ma petite fille,
Aie confiance en moi
Tu verras ma fille,
La vie te sourira"