Les paroles de la chanson
« Premièrement »
Michel Jonasz
Premièrement, on dit que tu touches des pots de vin,
Deuxièmement, que toute notre ville t’appartient,
Troisièmement, que tu vas voir en douce les putains.
Aux réunions du conseil municipal,
Tu profites de tes hommes de main
Pour faire distribuer un journal
Où l’on te vante comme un homme de bien.
Premièrement, tu n’avais pas un seul copain.
Deuxièmement, tu n’savais pas t’servir d’tes poings.
Troisièmement, tu chialais toujours pour un rien.
Pour ta paire de lunettes qu’un d’entre nous t’avait cassée,
C’est derrière les jupes de ta mère,
Qu’avec plaisir, tu as dénoncé
Le coupable devant l’école entière rassemblée.
Premièrement, tu as une montre à ton gilet.
Deuxièmement, tu es vraiment trop bien peigné.
Troisièmement, à la messe, t’es parmi les autorités.
La femme d’un beau quartier,
Qu’avec le préfet pour témoin, t’a épousée,
C’était la seule fille de par ici
Qu’aucun d’entre nous n’a voulu embrasser.
A voir vos enfants, sûr que dans votre lit,
Elles doivent être tristes, toutes vos nuits.
Premièrement, ne rentre jamais très très tard.
Deuxièmement, fais-toi conduire jusqu’à ton parc.
Troisièmement, la loi n’protège pas toujours les tocards.
Premièrement, dis, c’est vrai qu’tu touches des pots de vin,
Deuxièmement, que toute notre ville t’appartient,
Troisièmement, que tu vas voir en douce les putains?
Deuxièmement, que toute notre ville t’appartient,
Troisièmement, que tu vas voir en douce les putains.
Aux réunions du conseil municipal,
Tu profites de tes hommes de main
Pour faire distribuer un journal
Où l’on te vante comme un homme de bien.
Premièrement, tu n’avais pas un seul copain.
Deuxièmement, tu n’savais pas t’servir d’tes poings.
Troisièmement, tu chialais toujours pour un rien.
Pour ta paire de lunettes qu’un d’entre nous t’avait cassée,
C’est derrière les jupes de ta mère,
Qu’avec plaisir, tu as dénoncé
Le coupable devant l’école entière rassemblée.
Premièrement, tu as une montre à ton gilet.
Deuxièmement, tu es vraiment trop bien peigné.
Troisièmement, à la messe, t’es parmi les autorités.
La femme d’un beau quartier,
Qu’avec le préfet pour témoin, t’a épousée,
C’était la seule fille de par ici
Qu’aucun d’entre nous n’a voulu embrasser.
A voir vos enfants, sûr que dans votre lit,
Elles doivent être tristes, toutes vos nuits.
Premièrement, ne rentre jamais très très tard.
Deuxièmement, fais-toi conduire jusqu’à ton parc.
Troisièmement, la loi n’protège pas toujours les tocards.
Premièrement, dis, c’est vrai qu’tu touches des pots de vin,
Deuxièmement, que toute notre ville t’appartient,
Troisièmement, que tu vas voir en douce les putains?