Les paroles de la chanson
« Pour mettre un peu d'entrain »
Luc Barney
Si dans tous les théâtres
Y a moins de monde qu’au cinéma
C’est qu’il est bien plus folâtre
D’être dans le noir
Car on ne vous voit pas
Appliquant ce système
À toutes les grandes réceptions
J’ai résolu le problème
De la gaieté à très haute tension
Pour mettre un peu d’entrain
Dans la bonne société
J’ai un moyen certain
Je fais l’obscurité
Dès que tout est éteint
Alors, les invités
Sont bien moins puritains
Et moins collet monté
On devient libertin
On perd sa dignité
On se trouve soudain
En pleine intimité
N’ayant plus de témoins
En toute liberté
Chacun peut chahuter
Dès que tout est éteint
Mais, qu’on r’donne la lumière
Sans que les gens soient prévenus,
Y a d’ quoi tomber su’l’ derrière
Quand on voit leurs poses et leur tenue
Ils sont si lamentables
Que pour leur rendre leur aplomb
Il vaut mieux, c’est charitable,
Se dépêcher d’ faire sauter les plombs
Pour mettre un peu d’entrain
Dans la bonne société
La lumière qui s’éteint
Rallume la gaieté
C’est fou comme une main
Peut, dans l’obscurité,
Découvrir des chemins
Dans un beau décolleté
La dame de vot’ voisin
Se laisse bécoter
Son mari s’en fout bien
Il s’occupe à côté!
Tous les creux, tous les pleins
Toutes les rotondités
Oui, l’on peut tout tâter
Dès que tout est éteint!
Y a moins de monde qu’au cinéma
C’est qu’il est bien plus folâtre
D’être dans le noir
Car on ne vous voit pas
Appliquant ce système
À toutes les grandes réceptions
J’ai résolu le problème
De la gaieté à très haute tension
Pour mettre un peu d’entrain
Dans la bonne société
J’ai un moyen certain
Je fais l’obscurité
Dès que tout est éteint
Alors, les invités
Sont bien moins puritains
Et moins collet monté
On devient libertin
On perd sa dignité
On se trouve soudain
En pleine intimité
N’ayant plus de témoins
En toute liberté
Chacun peut chahuter
Dès que tout est éteint
Mais, qu’on r’donne la lumière
Sans que les gens soient prévenus,
Y a d’ quoi tomber su’l’ derrière
Quand on voit leurs poses et leur tenue
Ils sont si lamentables
Que pour leur rendre leur aplomb
Il vaut mieux, c’est charitable,
Se dépêcher d’ faire sauter les plombs
Pour mettre un peu d’entrain
Dans la bonne société
La lumière qui s’éteint
Rallume la gaieté
C’est fou comme une main
Peut, dans l’obscurité,
Découvrir des chemins
Dans un beau décolleté
La dame de vot’ voisin
Se laisse bécoter
Son mari s’en fout bien
Il s’occupe à côté!
Tous les creux, tous les pleins
Toutes les rotondités
Oui, l’on peut tout tâter
Dès que tout est éteint!