Les paroles de la chanson
« Portraits de mes aïeules »
Anne Sylvestre
Je vous appelle à la rescousse
Je vous appelle à mon secours
Femmes en qui j’ai pris ma source
Mais dont l’image tourna court
Qui ne demeurez dans l’histoire
Que sous la forme de portraits
Ô vous, dont l’œuvre dérisoire
Jour après jour se défaisait
Je vous appelle et je commence
Derrière l’immobilité
De vos maintiens de convenance
À deviner la vérité
Et quand monte en moi la colère
Que, désespérément, je crois
Retrouver au bout la lumière
C’est vos visages que je vois
{Refrain:}
Y a qu’à voir la gueule à Madeline
Avec son bonnet à tuyaux
Y a qu’à voir la gueule à Mathilde
Assise devant son piano
Toi, paysanne aux mains rugueuses
Reposant sur le tablier
Pouvant pas être malheureuse
Ignorant même ce que c’est
Je ne peux croire que la force
Qu’en ton regard calme je vois
De jour en jour, de gosse en gosse
Soit pas arrivée jusqu’à moi
Ai-je ta volonté farouche
Toi, la femme du bûcheron
Toi, l’inconnue périe en couches
Dont je ne sais même le nom?
Mère de qui m’apprit à coudre
La silencieuse Marie
Mais que d’orages, que de foudres
Réduits sous tant de broderies
{au Refrain}
Toi, l’opposée, toi, la bourgeoise
Ô toi, mon deuxième versant
Que de ténacité narquoise
Je trouve en ton regard perçant
Sans hériter - Dieu m’en préserve!-
De toute ta malignité
Je voudrais qu’en moi se conserve
Ta terrifiante volonté
Anna mourut de son cœur tendre
Sa fille a tenu plus longtemps
Je vis, j’essaie de comprendre
Et je m’égare trop souvent
Mais quand la vie se fait plus dure
Je pense à elles et je repars
Je veux sauver leur aventure
Je veux qu’il ne soit pas trop tard
Je veux garder la gueule à Madeline
Avec son bonnet à tuyaux
Je veux garder la gueule à Mathilde
Assise devant son piano
Je vous appelle à mon secours
Femmes en qui j’ai pris ma source
Mais dont l’image tourna court
Qui ne demeurez dans l’histoire
Que sous la forme de portraits
Ô vous, dont l’œuvre dérisoire
Jour après jour se défaisait
Je vous appelle et je commence
Derrière l’immobilité
De vos maintiens de convenance
À deviner la vérité
Et quand monte en moi la colère
Que, désespérément, je crois
Retrouver au bout la lumière
C’est vos visages que je vois
{Refrain:}
Y a qu’à voir la gueule à Madeline
Avec son bonnet à tuyaux
Y a qu’à voir la gueule à Mathilde
Assise devant son piano
Toi, paysanne aux mains rugueuses
Reposant sur le tablier
Pouvant pas être malheureuse
Ignorant même ce que c’est
Je ne peux croire que la force
Qu’en ton regard calme je vois
De jour en jour, de gosse en gosse
Soit pas arrivée jusqu’à moi
Ai-je ta volonté farouche
Toi, la femme du bûcheron
Toi, l’inconnue périe en couches
Dont je ne sais même le nom?
Mère de qui m’apprit à coudre
La silencieuse Marie
Mais que d’orages, que de foudres
Réduits sous tant de broderies
{au Refrain}
Toi, l’opposée, toi, la bourgeoise
Ô toi, mon deuxième versant
Que de ténacité narquoise
Je trouve en ton regard perçant
Sans hériter - Dieu m’en préserve!-
De toute ta malignité
Je voudrais qu’en moi se conserve
Ta terrifiante volonté
Anna mourut de son cœur tendre
Sa fille a tenu plus longtemps
Je vis, j’essaie de comprendre
Et je m’égare trop souvent
Mais quand la vie se fait plus dure
Je pense à elles et je repars
Je veux sauver leur aventure
Je veux qu’il ne soit pas trop tard
Je veux garder la gueule à Madeline
Avec son bonnet à tuyaux
Je veux garder la gueule à Mathilde
Assise devant son piano