Les paroles de la chanson
« Pogo sur la deadline »
Hubert-Félix Thiéfaine
J’t’ai connu par erreur aux heures des fins d’parties.
Devant le souterrain ou j’garais mon O.V.N.I.
Couché dans des renvois de bière et de bretzel,
T’essayais de demander du feu à un teckel
Mais quand j’t’ai vu marcher à côté de tes rangers
En pleine éclipse mentale et mouillant tes Pampers
J’ai sorti mes Kleenex et mon mercurochrome
Pour mettre un peu de couleur sur ta gueule de fantôme.
Je m’souviens de ton rire hideux dans les couloirs...
Tes mains de chimpanzé accrochées au comptoir...
Et tes yeux révulsés contemplant le chaos
De ton crâne émoussé bouffé par ton ego.
J’ai ressoudé ton jack, changé ton émetteur,
Raccordé ton cerveau à l’égout collecteur,
Réinjecté du fuel à travers tes circuits
Avant qu’tu remettes les bouts vers le bout de la nuit.
Pogo sur la deadline.
Rhapsodie cannibale.
Requiem à gogo
Pour le repos.
De mal dans l’âme d’un animal
Qui retourne au niveau
Zéro.
Je t’ai revu plus tard en pénible bavard
Quand tu polémiquais, mickey des lupanards.
J’étais mort en voyant la cour d’admirateurs
Qui venaient respirer tes ignobles vapeurs.
Traînant ta charisma de canaille en bataille
Comme un wimpy moisi sur un épouvantail,
Tu pouvais embuer la vision la plus saine
De ton haleine de hyène obscène et noire de haine.
Et puis tu as rompu avec tous les miroirs
Qui auraient pu t’émouvoir d’un éclair transitoire
Et t’es mort, vieux cafard, sans chercher d’alibi,
Juste en puant du groin, du cœur et des branchies
Mais j’crois qu’tu t’es planté, toi le brillant reptile,
Sous ton masque visqueux de cloporte inutile.
T’oubliais que les touristes ont besoin des craigneux
Pour se sentir moins seuls quand ils sont trop baveux.
Devant le souterrain ou j’garais mon O.V.N.I.
Couché dans des renvois de bière et de bretzel,
T’essayais de demander du feu à un teckel
Mais quand j’t’ai vu marcher à côté de tes rangers
En pleine éclipse mentale et mouillant tes Pampers
J’ai sorti mes Kleenex et mon mercurochrome
Pour mettre un peu de couleur sur ta gueule de fantôme.
Je m’souviens de ton rire hideux dans les couloirs...
Tes mains de chimpanzé accrochées au comptoir...
Et tes yeux révulsés contemplant le chaos
De ton crâne émoussé bouffé par ton ego.
J’ai ressoudé ton jack, changé ton émetteur,
Raccordé ton cerveau à l’égout collecteur,
Réinjecté du fuel à travers tes circuits
Avant qu’tu remettes les bouts vers le bout de la nuit.
Pogo sur la deadline.
Rhapsodie cannibale.
Requiem à gogo
Pour le repos.
De mal dans l’âme d’un animal
Qui retourne au niveau
Zéro.
Je t’ai revu plus tard en pénible bavard
Quand tu polémiquais, mickey des lupanards.
J’étais mort en voyant la cour d’admirateurs
Qui venaient respirer tes ignobles vapeurs.
Traînant ta charisma de canaille en bataille
Comme un wimpy moisi sur un épouvantail,
Tu pouvais embuer la vision la plus saine
De ton haleine de hyène obscène et noire de haine.
Et puis tu as rompu avec tous les miroirs
Qui auraient pu t’émouvoir d’un éclair transitoire
Et t’es mort, vieux cafard, sans chercher d’alibi,
Juste en puant du groin, du cœur et des branchies
Mais j’crois qu’tu t’es planté, toi le brillant reptile,
Sous ton masque visqueux de cloporte inutile.
T’oubliais que les touristes ont besoin des craigneux
Pour se sentir moins seuls quand ils sont trop baveux.