Les paroles de la chanson
« Plus de mari pour marie »
Claude Besson
Plus de Mari pour Marie
Parfois je l’ imagine ainsi,
Toute soleil et toute vie,
Peinte d’ un sourire éternel,
Heureuse dans son habituel.
Revenant du marché pour deux,
Les bras chargés mais les bras forts,
Plein de surprises dans les yeux
Blanche d’ une pureté qui dort
Comme un matin, comme une aurore.
Tous les bonheurs de la nature,
Dans son pays de quatre murs,
Brilleraient comme météore,
Comme un matin, comme une aurore.
Mais plus de mari pour Marie,
Ni au jardin, ni dans son lit,
La solitude désormais,
Par habitude lui plaît,
Et le cœur de cet enfant là
Ne cogne qu’une fois sur trois,
Et chaque jour qui vient à terme
Le cœur de Marie se referme.
Parfois, je l’imagine ainsi,
Fredonner quelques mélodies,
Astiquer quelques arcs-en-ciel,
Mettre les Dimanches au pluriel,
Faisant la cuisine pour deux
Caressant l’air de ses doigts d’or,
Comptant ses printemps merveilleux
Ses nuits d’amour blanches en Armor
Comme un matin, comme une aurore.
Toutes les fleurs de Syracuse,
Tous les écrits, toutes les Muses
Diront qu’elle est superbe encore
Comme un matin, comme une aurore.
Mais plus de mari pour Marie,
Ni au jardin, ni dans son lit,
La solitude, désormais,
Par habitude lui plaît,
Et la rouille de chaque automne
Lui prend un peu de sa personne,
Et de nuages en nuages
Le cœur de Marie fait naufrage.
Parfois je l’ imagine ainsi,
Toute soleil et toute vie,
Peinte d’ un sourire éternel,
Heureuse dans son habituel.
Revenant du marché pour deux,
Les bras chargés mais les bras forts,
Plein de surprises dans les yeux
Blanche d’ une pureté qui dort
Comme un matin, comme une aurore.
Tous les bonheurs de la nature,
Dans son pays de quatre murs,
Brilleraient comme météore,
Comme un matin, comme une aurore.
Mais plus de mari pour Marie,
Ni au jardin, ni dans son lit,
La solitude désormais,
Par habitude lui plaît,
Et le cœur de cet enfant là
Ne cogne qu’une fois sur trois,
Et chaque jour qui vient à terme
Le cœur de Marie se referme.
Parfois, je l’imagine ainsi,
Fredonner quelques mélodies,
Astiquer quelques arcs-en-ciel,
Mettre les Dimanches au pluriel,
Faisant la cuisine pour deux
Caressant l’air de ses doigts d’or,
Comptant ses printemps merveilleux
Ses nuits d’amour blanches en Armor
Comme un matin, comme une aurore.
Toutes les fleurs de Syracuse,
Tous les écrits, toutes les Muses
Diront qu’elle est superbe encore
Comme un matin, comme une aurore.
Mais plus de mari pour Marie,
Ni au jardin, ni dans son lit,
La solitude, désormais,
Par habitude lui plaît,
Et la rouille de chaque automne
Lui prend un peu de sa personne,
Et de nuages en nuages
Le cœur de Marie fait naufrage.