Les paroles de la chanson
« Plume originelle »
Scylla
Juste, un violon, un breakbeat simpliste
Les meilleurs ingrédients pour t’faire un titre bien triste
T’attendais plus de bides aux effets d’trampoline sur scène
Mais sur ceux qui m’inspirent, t’en a p’tetre six mélancoliques sur sept
Je ne serai pas ton rappeur hardcore à la mode
Je suis juste moi, un homme qui se rapproche de la morgue
Qui n’a rien de plus qu’un autre, qui a la même peur de l’avenir
Mais dans la plume de [la Savine?] ne fusent que quelques lueurs de saphir
Non désolé si t’imaginais autre chose
Je n’ai rien d’exceptionnel moi, rien de plus à t’offrir
Comment te l’dire en d’autres mots : je suis déjà mort, je ne vis plus, je tue mon temps à trop fuir
A trop fuir parce que mes erreurs me rattrapent
Je cavale mais à 30 piges, j’ai de multiples claquages
J’suis toujours aussi fan de rap mais la plupart me déprime
Donc j’évite, je m’retire dans mon coin et j’fais le vide
Juste, un violon, un breakbeat, simpliste
Mais les meilleurs ingrédients pour t’faire un titre bien triste
Les images fusent au fil d’hier
Je repars à la recherche de ma plume originelle
Juste, un violon, un breakbeat simpliste
Au fond le pire, c’est que ce texte-ci n’a rien d’triste
Nan, mais ce n’est pas l’but officiel
Je veux juste retrouver un peu d’ma plume originelle
Celle qui me servait dans mes premiers textes et qui s’en tape des triples rimes
Rappait devant deux-trois potes quitte à ce qu’ils pissent de rire
Ne savait pas ce qu’était un back, ne savait pas ce qu’était une scène
Mais voulait juste me décharger d’ce poids pour m’éviter l’ulcère
Qui jamais n’aurait pu savoir qu’un jour elle serait jalousé
Qu’elle menacerait ma vie, que même des proches voudraient me voir sous terre
Qui s’inspirait des textes d’AKH ou d’Shurik’n
De vibes ricaines à la Wu-Tang, Big Pun : Capital Punishment
Qui rendrait fier l’âme sœur, Jack, Ebo, Ashkar, XXX, Koda et une petite tunisienne
Parce qu’elle est sincère et qu’elle reste accrochée au vide
P’t’être un peu trop à fleur de peau un peu comme XXX
Ouais, mais qui s’en tape de poser sur un beat de patate
Incapable de distinguer une prod lourde d’une passable
Qui n’savait pas ce qu’était un kick, un clap, un snap ou une snare
Juste un breakbeat, c’était l’extase pure, Bruxelles
Celle qui ne savait pas ce qu’était une punchline ou un 16 mesures
On ne comprend toujours pas cette obsession à vouloir faire le dur
Qui n’a jamais ne fusse que penser à faire un hit
Si elle savait tout ce que je sais, elle ferait un max de méningite
Toute cette plume maladroite qui aurait voulu qu’on s’barre d’là, vite
C’est elle avait lu ne fusse qu’un de leur foutu contrat d’artiste
C’est elle qui pousse encore à m’adresser aux âmes sensibles
Elle serait morte sur place de se faire traiter en vulgaire marchandise
Elle qui me dit "pose mec" avec 13hor, Bilel
Saké Zaka, L’Hexal’ ou un Furax ou quelques autres frères
C’est cette plume simple qui traverse le temps
Qui était présente dans "J’peux pas pardonner", "J’y tenais fermement"
N’y cherche toujours pas la cohérence ou tu risquerais d’te plaindre
Elle n’a cessé d’osciller entre tristesse et rage de vaincre
Elle est toujours là et quand j’ai l’impression d’la perdre
Je me retire dans mon coin et me replonge dans ma tête
Juste, un violon, un breakbeat, simpliste
Mais les meilleurs ingrédients pour t’faire un titre bien triste
Les images fusent au fil d’hier
Je repars à la recherche de ma plume originelle
Juste, un violon, un breakbeat simpliste
Au fond le pire, c’est que ce texte-ci n’a rien d’triste
Nan, mais ce n’est pas l’but officiel
Je veux juste retrouver un peu d’ma plume originelle
Avis à tous les artistes amateurs qui n’prennent la plume que par strict nécessité
Ne cherchez pas la gloire, fonde tout ça avec le cœur et absolument pas avec cette foutu soif de percer
Parce qu’à suivre cette voie, on dévie d’la vraie
Et l’âme de notre art en fini juste déshydraté
Dédié à ceux dont le seul but officiel
Est de ne jamais perdre de vue ce qu’est leur plume originelle
Les meilleurs ingrédients pour t’faire un titre bien triste
T’attendais plus de bides aux effets d’trampoline sur scène
Mais sur ceux qui m’inspirent, t’en a p’tetre six mélancoliques sur sept
Je ne serai pas ton rappeur hardcore à la mode
Je suis juste moi, un homme qui se rapproche de la morgue
Qui n’a rien de plus qu’un autre, qui a la même peur de l’avenir
Mais dans la plume de [la Savine?] ne fusent que quelques lueurs de saphir
Non désolé si t’imaginais autre chose
Je n’ai rien d’exceptionnel moi, rien de plus à t’offrir
Comment te l’dire en d’autres mots : je suis déjà mort, je ne vis plus, je tue mon temps à trop fuir
A trop fuir parce que mes erreurs me rattrapent
Je cavale mais à 30 piges, j’ai de multiples claquages
J’suis toujours aussi fan de rap mais la plupart me déprime
Donc j’évite, je m’retire dans mon coin et j’fais le vide
Juste, un violon, un breakbeat, simpliste
Mais les meilleurs ingrédients pour t’faire un titre bien triste
Les images fusent au fil d’hier
Je repars à la recherche de ma plume originelle
Juste, un violon, un breakbeat simpliste
Au fond le pire, c’est que ce texte-ci n’a rien d’triste
Nan, mais ce n’est pas l’but officiel
Je veux juste retrouver un peu d’ma plume originelle
Celle qui me servait dans mes premiers textes et qui s’en tape des triples rimes
Rappait devant deux-trois potes quitte à ce qu’ils pissent de rire
Ne savait pas ce qu’était un back, ne savait pas ce qu’était une scène
Mais voulait juste me décharger d’ce poids pour m’éviter l’ulcère
Qui jamais n’aurait pu savoir qu’un jour elle serait jalousé
Qu’elle menacerait ma vie, que même des proches voudraient me voir sous terre
Qui s’inspirait des textes d’AKH ou d’Shurik’n
De vibes ricaines à la Wu-Tang, Big Pun : Capital Punishment
Qui rendrait fier l’âme sœur, Jack, Ebo, Ashkar, XXX, Koda et une petite tunisienne
Parce qu’elle est sincère et qu’elle reste accrochée au vide
P’t’être un peu trop à fleur de peau un peu comme XXX
Ouais, mais qui s’en tape de poser sur un beat de patate
Incapable de distinguer une prod lourde d’une passable
Qui n’savait pas ce qu’était un kick, un clap, un snap ou une snare
Juste un breakbeat, c’était l’extase pure, Bruxelles
Celle qui ne savait pas ce qu’était une punchline ou un 16 mesures
On ne comprend toujours pas cette obsession à vouloir faire le dur
Qui n’a jamais ne fusse que penser à faire un hit
Si elle savait tout ce que je sais, elle ferait un max de méningite
Toute cette plume maladroite qui aurait voulu qu’on s’barre d’là, vite
C’est elle avait lu ne fusse qu’un de leur foutu contrat d’artiste
C’est elle qui pousse encore à m’adresser aux âmes sensibles
Elle serait morte sur place de se faire traiter en vulgaire marchandise
Elle qui me dit "pose mec" avec 13hor, Bilel
Saké Zaka, L’Hexal’ ou un Furax ou quelques autres frères
C’est cette plume simple qui traverse le temps
Qui était présente dans "J’peux pas pardonner", "J’y tenais fermement"
N’y cherche toujours pas la cohérence ou tu risquerais d’te plaindre
Elle n’a cessé d’osciller entre tristesse et rage de vaincre
Elle est toujours là et quand j’ai l’impression d’la perdre
Je me retire dans mon coin et me replonge dans ma tête
Juste, un violon, un breakbeat, simpliste
Mais les meilleurs ingrédients pour t’faire un titre bien triste
Les images fusent au fil d’hier
Je repars à la recherche de ma plume originelle
Juste, un violon, un breakbeat simpliste
Au fond le pire, c’est que ce texte-ci n’a rien d’triste
Nan, mais ce n’est pas l’but officiel
Je veux juste retrouver un peu d’ma plume originelle
Avis à tous les artistes amateurs qui n’prennent la plume que par strict nécessité
Ne cherchez pas la gloire, fonde tout ça avec le cœur et absolument pas avec cette foutu soif de percer
Parce qu’à suivre cette voie, on dévie d’la vraie
Et l’âme de notre art en fini juste déshydraté
Dédié à ceux dont le seul but officiel
Est de ne jamais perdre de vue ce qu’est leur plume originelle