Les paroles de la chanson
« Petit pierre et muriel »
Louis Capart
Les enfants ont brisé leur carapace étanche
Et prennent les chemins qu’on avait interdit
Depuis longtemps ceux-là parlaient d’une revanche
Et ce matin d’été fût le moment choisi
Mères dans vos foyers qui pleurez votre enfance
Vos cages de coton n’ont su les retenir
Par delà votre larme et bien vaine souffrance
Ils s’en vont ce matin droit dans leur avenir
Petit Pierre et Michelle
S’en vont par les chemins
Courent de terre en ciel
En se donnant la main
Le petit déjeuner sera le lait de chèvre
Et dans les champs de blé nous ferons notre pain
La rosée sera bonne à la pointe des lèvres
La pluie nous lavera de la boue des chemins
Nous ne reviendrons pas dans ce monde bizarre
Où l’on donne le jour en fermant les volets
Nous voguerons longtemps bercés par le hasard
Des rêves que sinon nous n’aurions jamais faits
Sylvie, Jeanne et Muriel
S’en vont par les chemins
Courent de terre en ciel
En se donnant la main
Plus de peine et de larmes et de portes au pays
Nous n’aurons plus ni dieux, ni maîtres ni frontières
Par nos mains nous vivrons la véritable vie
De ceux qui ont trouvé un peu plus de lumière
Plus de grandes maisons qui déchiraient le ciel
Et le vaste horizon sera notre demeure
Plus une seule guerre, un repos naturel
Où les enfants nouveaux n’auront plus jamais peur
Petit Pierre et Muriel
S’en vont par les chemins
Courent de terre en ciel
En se donnant la main
Et prennent les chemins qu’on avait interdit
Depuis longtemps ceux-là parlaient d’une revanche
Et ce matin d’été fût le moment choisi
Mères dans vos foyers qui pleurez votre enfance
Vos cages de coton n’ont su les retenir
Par delà votre larme et bien vaine souffrance
Ils s’en vont ce matin droit dans leur avenir
Petit Pierre et Michelle
S’en vont par les chemins
Courent de terre en ciel
En se donnant la main
Le petit déjeuner sera le lait de chèvre
Et dans les champs de blé nous ferons notre pain
La rosée sera bonne à la pointe des lèvres
La pluie nous lavera de la boue des chemins
Nous ne reviendrons pas dans ce monde bizarre
Où l’on donne le jour en fermant les volets
Nous voguerons longtemps bercés par le hasard
Des rêves que sinon nous n’aurions jamais faits
Sylvie, Jeanne et Muriel
S’en vont par les chemins
Courent de terre en ciel
En se donnant la main
Plus de peine et de larmes et de portes au pays
Nous n’aurons plus ni dieux, ni maîtres ni frontières
Par nos mains nous vivrons la véritable vie
De ceux qui ont trouvé un peu plus de lumière
Plus de grandes maisons qui déchiraient le ciel
Et le vaste horizon sera notre demeure
Plus une seule guerre, un repos naturel
Où les enfants nouveaux n’auront plus jamais peur
Petit Pierre et Muriel
S’en vont par les chemins
Courent de terre en ciel
En se donnant la main