Les paroles de la chanson
« Pépé »
Adèle
"Donnez-moi la menotte"
Voilà ce qu’il disait
Quand on allait cueillir des mûres
Dans les sentiers
On ramenait rien, on mangeait tout
Et tant pis pour la confiture!
En rentrant, je marchais debout
En équilibre sur les murs
Et la main qui serrait la mienne
C’était pour pas tomber
Au bout d’ la main qui t’nait la mienne
Y avait pépé
L’été, on partait en auto
Pépé conduisait comme un fou
Et quand on doublait un vélo
Fallait crier “Vas-y Poupou!"
Sur la plage, avec ses jumelles
De loin, il surveillait nos bains
Mais j’ crois plutôt qu’ c’était les belles
Pépées qu’il matait, l’air de rien
Pépé, c’était le roi d’ la soupe
Sachet tomate aux vermicelles
"Ça vous épate, ça vous la coupe
Mais j’ suis aussi l’ roi d’ la vaisselle
Attention, regardez-moi bien
Voilà comment y faut pas faire"
Et d’un coup d’ langue comme un p’tit chien
L’assiette est prête pour le dessert
Dans son jardin, y avait des fleurs
À la cave, c’était son royaume
Un bric-à-brac de bricoleur
Ça nous épatait, nous, les mômes
Dans sa chaise longue, après la sieste
Pépé, y f’sait les mots croisés
Balaises du Télégramme de Brest
J’aimais bien l’odeur du papier
Des fois, il nous emmenait au port
De commerce pour voir les bateaux
On rigolait quand le vent fort
Volait sa casquette à carreaux
Ça lui dessinait un sourire
Sur sa figure de vieux marin
Ça balayait tous les souvenirs
La nostalgie et les chagrins
"Donnez-moi la menotte"
Voilà ce qu’il disait
Quand on allait cueillir des mûres
Dans les sentiers
Des murs, j’en ai connu des tas
Pas faciles à escalader
Et aujourd’hui, si je suis là
C’est parce que pépé m’a donné
Dans sa main qui serrait la mienne
Que’que chose pour pas tomber
Au bout d’ la main qui t’nait la mienne
Y avait pépé
Voilà ce qu’il disait
Quand on allait cueillir des mûres
Dans les sentiers
On ramenait rien, on mangeait tout
Et tant pis pour la confiture!
En rentrant, je marchais debout
En équilibre sur les murs
Et la main qui serrait la mienne
C’était pour pas tomber
Au bout d’ la main qui t’nait la mienne
Y avait pépé
L’été, on partait en auto
Pépé conduisait comme un fou
Et quand on doublait un vélo
Fallait crier “Vas-y Poupou!"
Sur la plage, avec ses jumelles
De loin, il surveillait nos bains
Mais j’ crois plutôt qu’ c’était les belles
Pépées qu’il matait, l’air de rien
Pépé, c’était le roi d’ la soupe
Sachet tomate aux vermicelles
"Ça vous épate, ça vous la coupe
Mais j’ suis aussi l’ roi d’ la vaisselle
Attention, regardez-moi bien
Voilà comment y faut pas faire"
Et d’un coup d’ langue comme un p’tit chien
L’assiette est prête pour le dessert
Dans son jardin, y avait des fleurs
À la cave, c’était son royaume
Un bric-à-brac de bricoleur
Ça nous épatait, nous, les mômes
Dans sa chaise longue, après la sieste
Pépé, y f’sait les mots croisés
Balaises du Télégramme de Brest
J’aimais bien l’odeur du papier
Des fois, il nous emmenait au port
De commerce pour voir les bateaux
On rigolait quand le vent fort
Volait sa casquette à carreaux
Ça lui dessinait un sourire
Sur sa figure de vieux marin
Ça balayait tous les souvenirs
La nostalgie et les chagrins
"Donnez-moi la menotte"
Voilà ce qu’il disait
Quand on allait cueillir des mûres
Dans les sentiers
Des murs, j’en ai connu des tas
Pas faciles à escalader
Et aujourd’hui, si je suis là
C’est parce que pépé m’a donné
Dans sa main qui serrait la mienne
Que’que chose pour pas tomber
Au bout d’ la main qui t’nait la mienne
Y avait pépé
