Les paroles de la chanson
« Patience (grand prix académie charles cros) »
Louis Capart
Il a bon goût le fruit mûr
Que nous croquons à pleines dents
Et qui par toutes ses blessures
Fond dans notre bouche à présent
il nous a fallu du temps
il nous a fallu des années
Pour voir un jour dans notre champ
Fleurir les branches du pommier
Refrain
Patience avait dit la vie
Si tu veux le paradis
Tu dois attendre demain
Peut-être attends-tu pour rien
Demain c’est l’éternité
Je n’ose pas y penser
Nous vivons si peu de temps
Qu’il ne faut pas perdre un instant
couplet 2
C’est une belle innocence
Qui pousse l’homme à regarder
La pluie enfanter la semence
Et la nature l’étonner
Depuis tant et tant d’années
Au même rythme obstinément
La terre qui a tant donné
Apprend à vivre lentement
Refrain
couplet 3
Sans la moindre récompense
Il se peut que l’on soit trahi
Que l’on regrette sa prudence
Au terme d’une vie remplie
On sait qu’il faudra du temps
Au moment de Recommencer
Choisirons- nous d’être aussi lents
Qu’aujourd’hui nous sommes pressés
Refrain
Couplet 4
C’est une triste vieillesse
Quand l’homme comme une blessure
Découvre que l’arbre lui laisse
Un fruit malade à peine mûr
Quand on sait le prix du temps
On n’a jamais peur des années
Et le dernier soir dans son champ
L’homme plante d’autres pommiers
Refrain
Couplet 5
Revenons à ce fruit mûr
Que nous croquons à pleines dents
Et qui par toutes ses blessures
Fond dans notre bouche à présent
Nous n’aurions pas eu l’idée
Folle de paraître impatient
D’aller cueillir sur le pommier
La branche fleurie au printemps
Refrain
Couplet 6
Il a bon goût cet amour
Que nous croquons à pleines dents
Même s’il ne fût pas toujours
Aussi fort qu’il est maintenant
Il en a fallu du temps
Il en a fallu des années
Pour voir un jour dans notre champ
Fleurir un amour aussi grand
Patience avait dit la vie
Si tu veux le paradis
il faut attendre demain
Peut-être attends-tu pour rien
Demain c’est l’éternité
Je n’ose pas y penser
Nous vivons si peu de temps
Qu’il ne faut pas perdre un instant
Nous vivons si peu de temps
Qu’il ne faut pas perdre un instant.
Que nous croquons à pleines dents
Et qui par toutes ses blessures
Fond dans notre bouche à présent
il nous a fallu du temps
il nous a fallu des années
Pour voir un jour dans notre champ
Fleurir les branches du pommier
Refrain
Patience avait dit la vie
Si tu veux le paradis
Tu dois attendre demain
Peut-être attends-tu pour rien
Demain c’est l’éternité
Je n’ose pas y penser
Nous vivons si peu de temps
Qu’il ne faut pas perdre un instant
couplet 2
C’est une belle innocence
Qui pousse l’homme à regarder
La pluie enfanter la semence
Et la nature l’étonner
Depuis tant et tant d’années
Au même rythme obstinément
La terre qui a tant donné
Apprend à vivre lentement
Refrain
couplet 3
Sans la moindre récompense
Il se peut que l’on soit trahi
Que l’on regrette sa prudence
Au terme d’une vie remplie
On sait qu’il faudra du temps
Au moment de Recommencer
Choisirons- nous d’être aussi lents
Qu’aujourd’hui nous sommes pressés
Refrain
Couplet 4
C’est une triste vieillesse
Quand l’homme comme une blessure
Découvre que l’arbre lui laisse
Un fruit malade à peine mûr
Quand on sait le prix du temps
On n’a jamais peur des années
Et le dernier soir dans son champ
L’homme plante d’autres pommiers
Refrain
Couplet 5
Revenons à ce fruit mûr
Que nous croquons à pleines dents
Et qui par toutes ses blessures
Fond dans notre bouche à présent
Nous n’aurions pas eu l’idée
Folle de paraître impatient
D’aller cueillir sur le pommier
La branche fleurie au printemps
Refrain
Couplet 6
Il a bon goût cet amour
Que nous croquons à pleines dents
Même s’il ne fût pas toujours
Aussi fort qu’il est maintenant
Il en a fallu du temps
Il en a fallu des années
Pour voir un jour dans notre champ
Fleurir un amour aussi grand
Patience avait dit la vie
Si tu veux le paradis
il faut attendre demain
Peut-être attends-tu pour rien
Demain c’est l’éternité
Je n’ose pas y penser
Nous vivons si peu de temps
Qu’il ne faut pas perdre un instant
Nous vivons si peu de temps
Qu’il ne faut pas perdre un instant.