Les paroles de la chanson
« Pas pareil »
Tryo
C’est pas qu’on s’sente différents
Ou bien qu’on juge la vie
Mais qu’est-ce qu’on s’sent loin des gens
Quand on survole la ville sur son tapis
Et rire des gueules de déterrés
Au fond du métro parisien
Mais nous c’est pas pareil
On est crevé quand on s’lève le matin
Au prolo qui s’énerve
Accroché à sa voiture à crédit
A chaque feu rouge qui traîne
Dans les embouteillages de sa vie
A la fine rayure
Sur la carrosserie de sa connerie
Si chère si sacrée et si dure
Que sa femme à côté se plie
Sa femme qui fait marcher
A elle seule tout le télé-achat
Les feux d’l’amour
Ou les navets de Foucault
D’Voici à Gala
À croire qu’ça les arrange
De laisser s’agglutiner les cons
Ça f’ra d’l’abruti pour demain
D’la chasse d’la pêche des traditions
C’est pas qu’on s’sente différent
Quoique des fois un peu si
On comprend pas bien les gens
Alors on s’exclut de la partie
Un sentiment bizarre
Que le monde est peuplé de crétins
Mais nous c’est pas pareil
On dit pas qu’on regarde TF1
Mais nous c’est pas pareil...
Alors où est cachée
La fine crème du genre humain
Qui vote son Le Pen au mois de mai
Qui rêve de Heider pour demain
Qui voudrait faire la peau
A tous les grilleurs de priorité
Ou qui paye 100 euros pour voir la Dion
Ou Hallyday bourré
A l’idée qu’on se fait
Du monde et de ses aléas
On est toujours le con de quelqu’un
Mais mon voisin le sait pas
Alors quand il hurle au silence
Je monte le son rien que pour lui
Vive les beaufs et vive la France
J’assume ma connerie même la nuit
C’est pas qu’on s’sente différents
Ou bien qu’on juge la vie
Mais qu’est-ce qu’on s’sent loin des gens
Dès qu’ils donnent tous ensemble leur avis
Mais nous c’est pas pareil
Son avis on le garde pour soi
Paraît qu’on est tous un peu con
Dès qu’on est un peu plus de trois
Ou bien qu’on juge la vie
Mais qu’est-ce qu’on s’sent loin des gens
Quand on survole la ville sur son tapis
Et rire des gueules de déterrés
Au fond du métro parisien
Mais nous c’est pas pareil
On est crevé quand on s’lève le matin
Au prolo qui s’énerve
Accroché à sa voiture à crédit
A chaque feu rouge qui traîne
Dans les embouteillages de sa vie
A la fine rayure
Sur la carrosserie de sa connerie
Si chère si sacrée et si dure
Que sa femme à côté se plie
Sa femme qui fait marcher
A elle seule tout le télé-achat
Les feux d’l’amour
Ou les navets de Foucault
D’Voici à Gala
À croire qu’ça les arrange
De laisser s’agglutiner les cons
Ça f’ra d’l’abruti pour demain
D’la chasse d’la pêche des traditions
C’est pas qu’on s’sente différent
Quoique des fois un peu si
On comprend pas bien les gens
Alors on s’exclut de la partie
Un sentiment bizarre
Que le monde est peuplé de crétins
Mais nous c’est pas pareil
On dit pas qu’on regarde TF1
Mais nous c’est pas pareil...
Alors où est cachée
La fine crème du genre humain
Qui vote son Le Pen au mois de mai
Qui rêve de Heider pour demain
Qui voudrait faire la peau
A tous les grilleurs de priorité
Ou qui paye 100 euros pour voir la Dion
Ou Hallyday bourré
A l’idée qu’on se fait
Du monde et de ses aléas
On est toujours le con de quelqu’un
Mais mon voisin le sait pas
Alors quand il hurle au silence
Je monte le son rien que pour lui
Vive les beaufs et vive la France
J’assume ma connerie même la nuit
C’est pas qu’on s’sente différents
Ou bien qu’on juge la vie
Mais qu’est-ce qu’on s’sent loin des gens
Dès qu’ils donnent tous ensemble leur avis
Mais nous c’est pas pareil
Son avis on le garde pour soi
Paraît qu’on est tous un peu con
Dès qu’on est un peu plus de trois