Les paroles de la chanson
« Partout la même »
Arsenik
Lino:
Partout les mêmes clichés, mêmes quartiers chauds,
Le même shit dans les chausettes, les mêmes fachos.
Les mêmes chiens sans laisse, les mêmes chiennes,
Les mêmes miches grillés, les mêmes H.L.M,
Le même amour pour le cash, les mêmes lâches,
Les mêmes pompent qui lynchent, cache ton roro,
Ici on arrache les chaines, Zorro en képi traine,
Partout les mêmes jeux immoraux, j’crache mes poumons,
Lâche tout mon blé dans la frime, les polos,
Réflexe d’alcolo, perd pas la main en solo,
J’déprime, et mes rimes collent au béton,
Comme le crime à la peau des scarlas.
Genhar et goumés victimes, le respect passe par là.
Les mêmes gars louches, les mêmes regards louches,
La même souche, les mêmes mots dans la bouche.
Même Pushka, on touche les mêmes biftons sales,
Douche froide, les mêmes murs crades,
La même merde qu’on brade, les mêmes bronzés sur la touche.
Les mêmes peines, les mêmes peines de prison,
Même raisons d’craquer, les mêmes scènes de gosses traqués.
Les mêmes horizons, les paternels qui suent,
Les remès décues, mêmes joies mêmes rêves,
Les meêms soces, les mêmes recus à la fac,
Les autres à la bac, les mêmes cul-de-sacs,
Les mêmes qu’on braque, les mêmes faux culs,
Les mêmes beaufs cocus, les mêmes flics au cul,
La même odeur de géman, le même vécu, le ciment,
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais tous les quartiers ont le même problème.
{au Refrain}
De l’est à l’ouest, du sud au nord,
Le même dégout, le même décor,
Tous autour de la même peine,
L’espoir de rouler sur l’or,
Pouvoir s’évader de cette réalité,
Les souffrances sont les mêmes dans les cités.
Calbo:
À qui on demandera tojours de forcer? toujours aux mêmes,
Aux mêmes gars de toujours tout donné sans qu’il y ait d’problèmes.
Emblème, propre aux ghettos francais, la même merde,
Partout les mêmes perdent, à tout bout d’champ la mauvaise graine germe.
Les mêmes blocs, les mêmes loques, les mêmes troques,
Dans l’escalier, les mêmes portes bloquées, les mêmes sur le palier.
Les mêmes forteresses, toojours les mêmes qui restent,
Les mêmes tests entre reubeus, négros, partout les mêmes gestes.
Les mêmes soucis, les mêmes sous, si résussit ton bizness,
Les fesses encaissent, les mêmes fous agressent,
Les mêmes se lèvent aux aurores pour aller bosser,
Les mêmes, on le sait, prêts pour perdre des os et foncer.
Enfoncer les mêmes clous, foncedé les mêmes murs,
Les mêmes durs, les mêmes cascades, crash sans ceinture.
Les mêmes bruits d’moto en été, les mêmes en photo pétés,
Les mêmes fautes au mêmes tétés, les mêmes à guetter,
Les mêmes prières, les mêmes qui errent,
Les mêmes qu’hier ont récidivé, les mêmes pillèrent pour pas changer.
Les mêmes bières qui tuent, les mêmes guerres de rues,
Les mêmes rués vers l’ordure, les mêmes zeru, les mêmes coups bas,
Tous basculent dans le pera, t’aura les mêmes tera, les mêmes tors gars,
Tu verras les mêmes radoter, les mêmes rachos à botter,
Partout les mêmes chaudrons, liberté otée, les mêmes vitres qui éclatent.
Les mêmes voitures qui flambent, partout en France dans les téci,
Les nuits d’émeutes se ressemblent, crois moi.
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais tous les quartiers ont le même problème.
{au Refrain}
Lino & Calbo:
Tous les ghettos s’ressemblent, la merde a la même odeur partout,
Pas b’soin de décodeur pour comprendre, partout les mêmes fraudeurs.
Les mêmes rôdeurs, les mêmes codes, mêmes foutues méthodes
Pour accéder au bonheur, la fierté, l’honneur.
Le même mode de vie à la mode, ls mêmes zoneurs,
La même faune, les mêmes peurs, on lutte tous pour les mêmes trônes.
Les mêmes mômes mimant les mêmes mecs speeds,
Même meumeu, même vide dans le cœur des feumeu avides.
Le même feu dans les rues, le même feu dans les yeux.
Le charrue avant les bœufs, les p’tit refré veut d’venir un dieu.
Les mêmes lames, les mêmes larmes, les mêmes âmes perdues,
Le même sang versé sur le macadam, inverser le processus,
Voir la vie en rose, blinde comme Crésus, à 23 piges avoir une cirrhose.
Esquiver l’bus, chacun pour soi, mais un seul dieu pour tous.
Les mêmes visages qui toisent se croisent dans les mêmes virages,
Image de désolation, aucune solution, les mêmes coups de tetré, coups de pression.
Les mêmes en mission, cash, money, flouze, maille, rien que du fric,
Les mêmes mimiques désiré de consommer de l’arsenik.
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais qu’est ce que ce putain de rap changera au problème?
{au Refrain}
Partout les mêmes clichés, mêmes quartiers chauds,
Le même shit dans les chausettes, les mêmes fachos.
Les mêmes chiens sans laisse, les mêmes chiennes,
Les mêmes miches grillés, les mêmes H.L.M,
Le même amour pour le cash, les mêmes lâches,
Les mêmes pompent qui lynchent, cache ton roro,
Ici on arrache les chaines, Zorro en képi traine,
Partout les mêmes jeux immoraux, j’crache mes poumons,
Lâche tout mon blé dans la frime, les polos,
Réflexe d’alcolo, perd pas la main en solo,
J’déprime, et mes rimes collent au béton,
Comme le crime à la peau des scarlas.
Genhar et goumés victimes, le respect passe par là.
Les mêmes gars louches, les mêmes regards louches,
La même souche, les mêmes mots dans la bouche.
Même Pushka, on touche les mêmes biftons sales,
Douche froide, les mêmes murs crades,
La même merde qu’on brade, les mêmes bronzés sur la touche.
Les mêmes peines, les mêmes peines de prison,
Même raisons d’craquer, les mêmes scènes de gosses traqués.
Les mêmes horizons, les paternels qui suent,
Les remès décues, mêmes joies mêmes rêves,
Les meêms soces, les mêmes recus à la fac,
Les autres à la bac, les mêmes cul-de-sacs,
Les mêmes qu’on braque, les mêmes faux culs,
Les mêmes beaufs cocus, les mêmes flics au cul,
La même odeur de géman, le même vécu, le ciment,
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais tous les quartiers ont le même problème.
{au Refrain}
De l’est à l’ouest, du sud au nord,
Le même dégout, le même décor,
Tous autour de la même peine,
L’espoir de rouler sur l’or,
Pouvoir s’évader de cette réalité,
Les souffrances sont les mêmes dans les cités.
Calbo:
À qui on demandera tojours de forcer? toujours aux mêmes,
Aux mêmes gars de toujours tout donné sans qu’il y ait d’problèmes.
Emblème, propre aux ghettos francais, la même merde,
Partout les mêmes perdent, à tout bout d’champ la mauvaise graine germe.
Les mêmes blocs, les mêmes loques, les mêmes troques,
Dans l’escalier, les mêmes portes bloquées, les mêmes sur le palier.
Les mêmes forteresses, toojours les mêmes qui restent,
Les mêmes tests entre reubeus, négros, partout les mêmes gestes.
Les mêmes soucis, les mêmes sous, si résussit ton bizness,
Les fesses encaissent, les mêmes fous agressent,
Les mêmes se lèvent aux aurores pour aller bosser,
Les mêmes, on le sait, prêts pour perdre des os et foncer.
Enfoncer les mêmes clous, foncedé les mêmes murs,
Les mêmes durs, les mêmes cascades, crash sans ceinture.
Les mêmes bruits d’moto en été, les mêmes en photo pétés,
Les mêmes fautes au mêmes tétés, les mêmes à guetter,
Les mêmes prières, les mêmes qui errent,
Les mêmes qu’hier ont récidivé, les mêmes pillèrent pour pas changer.
Les mêmes bières qui tuent, les mêmes guerres de rues,
Les mêmes rués vers l’ordure, les mêmes zeru, les mêmes coups bas,
Tous basculent dans le pera, t’aura les mêmes tera, les mêmes tors gars,
Tu verras les mêmes radoter, les mêmes rachos à botter,
Partout les mêmes chaudrons, liberté otée, les mêmes vitres qui éclatent.
Les mêmes voitures qui flambent, partout en France dans les téci,
Les nuits d’émeutes se ressemblent, crois moi.
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais tous les quartiers ont le même problème.
{au Refrain}
Lino & Calbo:
Tous les ghettos s’ressemblent, la merde a la même odeur partout,
Pas b’soin de décodeur pour comprendre, partout les mêmes fraudeurs.
Les mêmes rôdeurs, les mêmes codes, mêmes foutues méthodes
Pour accéder au bonheur, la fierté, l’honneur.
Le même mode de vie à la mode, ls mêmes zoneurs,
La même faune, les mêmes peurs, on lutte tous pour les mêmes trônes.
Les mêmes mômes mimant les mêmes mecs speeds,
Même meumeu, même vide dans le cœur des feumeu avides.
Le même feu dans les rues, le même feu dans les yeux.
Le charrue avant les bœufs, les p’tit refré veut d’venir un dieu.
Les mêmes lames, les mêmes larmes, les mêmes âmes perdues,
Le même sang versé sur le macadam, inverser le processus,
Voir la vie en rose, blinde comme Crésus, à 23 piges avoir une cirrhose.
Esquiver l’bus, chacun pour soi, mais un seul dieu pour tous.
Les mêmes visages qui toisent se croisent dans les mêmes virages,
Image de désolation, aucune solution, les mêmes coups de tetré, coups de pression.
Les mêmes en mission, cash, money, flouze, maille, rien que du fric,
Les mêmes mimiques désiré de consommer de l’arsenik.
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais qu’est ce que ce putain de rap changera au problème?
{au Refrain}