Les paroles de la chanson
« Parle-moi »
Jean-Michel Caradec
Le verre casse sous mes pieds
Le rouge du drapeau rouillé
Et la fenêtre agenouillée
Qui n’a pas fini d’avorter
Des bulles d’un enfant livide
A qui l’on promet la Floride
Le Far West était dans ses yeux
Charlie Brown est un petit vieux
La femme qui touche son ventre
De sa main de désespérance
De ses doigts enfermant l’absence
D’une graine de violence
La route qui mène à l’hiver
Serpente au-dessus de la mer
La ville m’a fait prisonnier
Je n’ sais plus où est mon oreiller
{Refrain:}
Parle-moi, parle-moi de toi
Tu es la bouche, je suis la voix
Parle, parle-moi
Comme si le monde autour n’existait pas
Parle, parle-moi
Le Capricorne et le Cancer
Les autoroutes des corsaires
J’ai mis ma tête dans la mer
Je n’ai pas entendu mon frère
Occitane des mauvais jours
Essaie de me parler d’amour
Pour mes épaules, c’est trop lourd
De porter les cris des basses-cours
Je porte au front la délivrance
Des nuits blanches de mon enfance
Et le mensonge du silence
Est mort au pays d’indifférence
Je cueille des feuilles d’argent
Pour te faire un collier géant
Et pour faire parler les gens
Qui ne se parlent pas souvent
{au Refrain}
Et je vous laisse mon chapeau
Et mes oreilles en stéréo
Je ne saluerai plus personne
Monsieur Courbet rencontre Elton John
Ils ont pris le même bateau
Ils sont tombés tous deux à l’eau
Mais les sirènes étaient des hommes
Tant pis pour leur aquarium
C’est par un solstice d’hiver
Les boussoles marchaient à l’envers
Qu’on les a trouvés prisonniers
De la bande des Pieds Nickelés
Ils faisaient la soupe en chantant
Le blues noir au pays des blancs
Et ça faisait rire les gens
Qui ne s’amusent pas souvent
{au Refrain}
Le rouge du drapeau rouillé
Et la fenêtre agenouillée
Qui n’a pas fini d’avorter
Des bulles d’un enfant livide
A qui l’on promet la Floride
Le Far West était dans ses yeux
Charlie Brown est un petit vieux
La femme qui touche son ventre
De sa main de désespérance
De ses doigts enfermant l’absence
D’une graine de violence
La route qui mène à l’hiver
Serpente au-dessus de la mer
La ville m’a fait prisonnier
Je n’ sais plus où est mon oreiller
{Refrain:}
Parle-moi, parle-moi de toi
Tu es la bouche, je suis la voix
Parle, parle-moi
Comme si le monde autour n’existait pas
Parle, parle-moi
Le Capricorne et le Cancer
Les autoroutes des corsaires
J’ai mis ma tête dans la mer
Je n’ai pas entendu mon frère
Occitane des mauvais jours
Essaie de me parler d’amour
Pour mes épaules, c’est trop lourd
De porter les cris des basses-cours
Je porte au front la délivrance
Des nuits blanches de mon enfance
Et le mensonge du silence
Est mort au pays d’indifférence
Je cueille des feuilles d’argent
Pour te faire un collier géant
Et pour faire parler les gens
Qui ne se parlent pas souvent
{au Refrain}
Et je vous laisse mon chapeau
Et mes oreilles en stéréo
Je ne saluerai plus personne
Monsieur Courbet rencontre Elton John
Ils ont pris le même bateau
Ils sont tombés tous deux à l’eau
Mais les sirènes étaient des hommes
Tant pis pour leur aquarium
C’est par un solstice d’hiver
Les boussoles marchaient à l’envers
Qu’on les a trouvés prisonniers
De la bande des Pieds Nickelés
Ils faisaient la soupe en chantant
Le blues noir au pays des blancs
Et ça faisait rire les gens
Qui ne s’amusent pas souvent
{au Refrain}