Les paroles de la chanson
« Paris-berlin »
Romain Didier

Son compteur lui s’envole,
600 chevaux 48 tonnes
220 litres de gazole, Paris-Berlin tout seul
Souchon bétonne en FM, une Mercedes qui se traine
Un café tiède au parking, tête-à-queue et warning
J’connais une fille aux yeux bleus, j’voudrais lécher sa banlieue
Bloquer le volant, les freins, garé contre ses reins
Un poids lourd sur le cœur lève le pied eyeyeye
R’garde au fond du moteur, ta vie y’est yeyeye
Les yeux jaunes des camions, les ailes de papillon
Cassé sous les essuie-glace, minuit sur l’auto j’trace
Loin là-bas y a deux yeux bleus, j’voudrais m’arrêter un peu
Entre ses bras dans son lit ou sa périphérie
Un poids lourd sur le cœur lève le pied eyeyeye
R’garde au fond du moteur, ta vie y’est yeyeye
Tout noir le goudron qui glisse, comme un rouleau de réglisse
Bouffer tout sous le capot jusqu’au bout du rouleau
J’ai scotché dans la cabine, une pin-up de magazine
J’ai mis les phares en plein feu, Paris-Berlin il pleut
Un poids lourd sur le cœur lève le pied eyeyeye
R’garde au fond du moteur ta vie y’est yeyeye