Les paroles de la chanson
« Paris »
Benoît Dorémus
J’ sais pas si ça t’ le fait
Mais quand y vase comme ça
J’ai l’impression qu’ ça s’arrêtera jamais, moi
L’occase de ma chanson sur Paris
Sous couvert de l’intempérie
J’y passe pas trois jours, je préviens,
Pas trois tours de périph’ pour rien
Pas d’ concours de calembours bébêtes
Pas d’ cours d’histoire, que mon historiette
J’ me r’vois tout marrant, tout p’tit
L’ tout premier jour
Les bras ouverts, larges comme l’amour
Imbécile heureux j’ai souri
Sans avoir droit à un bonjour
Moi, j’connais qu’ le Paris ras d’ terre
Paris galère, dèche, RER
Vu d’ là, cette ville, c’est une ville de pauvres
Dans un pays d’ pauvres
Mais quand arrivent les nuages noirs
Quand ça r’lève les vitres, quand ça allume les phares
Quand ça panique plus que jamais
C’est le moment où ça me plaît
Le seul moment où j’ garde mon calme
Moi, j’accélère pas, moi, j’ ralentis
Moi, j’ cavale pas, non, avec un million d’abrutis
Pour m’abriter d’ la pluie!
J’aime Paris, j’aime Paris, j’aime Paris!
Quand un orage éclate {x2}
Ouragan aux Abbesses
Silence de mort aux Halles
Pour une fois que Barbès, tiens
C’est Palais Royal!
Avec cette putain d’ crise du logement
J’ai jamais su où foutre mon médecin traitant
Même un moineau peut pas s’ poser
Plus d’ trente secondes, à peine planer
Je suis ni “rive gauche” ni “rive droite”
Je marche à m’en flinguer les pattes
Tiens, là, un type s’est fait buter en 44
Tiens, là, un autre, par la ligne 4
La tronche bourrée d’électronique
J’ pars me ruiner chez Monofric
Tout cramer sur plaques électriques
Sauf le dedans qui reste froid
Si j’aime pas l’endroit où je vis
Pourquoi j’en cherche pas un meilleur?
Y a l’élastique d’un Jokari
Qui m’ tire quand j’ veux goûter l’ailleurs!
J’aime Paris, j’aime Paris, j’aime Paris!
Quand ça balaye, quand c’est du lourd
J’aime l’odeur de ma cour
Black-out sur Montparnasse
Rafales sur les palaces
Pour une fois qu’ la Bastille, tiens
Reconnaît sa place
J’ai du gris en fond de caboche
Mon regard est devenu méchant
À défaut d’être un rat des champs
J’ai mon fond d’écran Macintosh
Puisque Paris est si pratique
Puisqu’on y trouve tout ce qu’on veut
Quand j’ai du temps, je lève les yeux
Je guette le changement climatique
Je guette l’orage définitif
J’ l’entends d’ici, juste magnifique!
Et j’ percuterai sous des trombes d’eau
La Parisienne qu’il me faut
Eh, un bout d’ soleil m’ira aussi
Pour afficher sur la ligne 2
Mon sourire d’imbécile heureux
Moi, tant qu’on m’ rend ce qu’on m’a pris
Eh Paris, eh Paris, eh Paris!
La foudre à Notre-Dame
La Madeleine en pleurs
Paris m’a pris ma femme
Tempête à Stalingrad
Grêle sur le Sacré-Cœur, tiens
Et les Champs bien crades
J’aime Paris, j’aime Paris, j’aime Paris
Quand ça balaye, quand c’est du lourd
J’aime l’odeur de ma cour
Paris tu m’ dois une femme
Promis, après, j’ me casse
J’ te laisse choisir la gare, tiens
J’ te laisse choisir la classe
Mais quand y vase comme ça
J’ai l’impression qu’ ça s’arrêtera jamais, moi
L’occase de ma chanson sur Paris
Sous couvert de l’intempérie
J’y passe pas trois jours, je préviens,
Pas trois tours de périph’ pour rien
Pas d’ concours de calembours bébêtes
Pas d’ cours d’histoire, que mon historiette
J’ me r’vois tout marrant, tout p’tit
L’ tout premier jour
Les bras ouverts, larges comme l’amour
Imbécile heureux j’ai souri
Sans avoir droit à un bonjour
Moi, j’connais qu’ le Paris ras d’ terre
Paris galère, dèche, RER
Vu d’ là, cette ville, c’est une ville de pauvres
Dans un pays d’ pauvres
Mais quand arrivent les nuages noirs
Quand ça r’lève les vitres, quand ça allume les phares
Quand ça panique plus que jamais
C’est le moment où ça me plaît
Le seul moment où j’ garde mon calme
Moi, j’accélère pas, moi, j’ ralentis
Moi, j’ cavale pas, non, avec un million d’abrutis
Pour m’abriter d’ la pluie!
J’aime Paris, j’aime Paris, j’aime Paris!
Quand un orage éclate {x2}
Ouragan aux Abbesses
Silence de mort aux Halles
Pour une fois que Barbès, tiens
C’est Palais Royal!
Avec cette putain d’ crise du logement
J’ai jamais su où foutre mon médecin traitant
Même un moineau peut pas s’ poser
Plus d’ trente secondes, à peine planer
Je suis ni “rive gauche” ni “rive droite”
Je marche à m’en flinguer les pattes
Tiens, là, un type s’est fait buter en 44
Tiens, là, un autre, par la ligne 4
La tronche bourrée d’électronique
J’ pars me ruiner chez Monofric
Tout cramer sur plaques électriques
Sauf le dedans qui reste froid
Si j’aime pas l’endroit où je vis
Pourquoi j’en cherche pas un meilleur?
Y a l’élastique d’un Jokari
Qui m’ tire quand j’ veux goûter l’ailleurs!
J’aime Paris, j’aime Paris, j’aime Paris!
Quand ça balaye, quand c’est du lourd
J’aime l’odeur de ma cour
Black-out sur Montparnasse
Rafales sur les palaces
Pour une fois qu’ la Bastille, tiens
Reconnaît sa place
J’ai du gris en fond de caboche
Mon regard est devenu méchant
À défaut d’être un rat des champs
J’ai mon fond d’écran Macintosh
Puisque Paris est si pratique
Puisqu’on y trouve tout ce qu’on veut
Quand j’ai du temps, je lève les yeux
Je guette le changement climatique
Je guette l’orage définitif
J’ l’entends d’ici, juste magnifique!
Et j’ percuterai sous des trombes d’eau
La Parisienne qu’il me faut
Eh, un bout d’ soleil m’ira aussi
Pour afficher sur la ligne 2
Mon sourire d’imbécile heureux
Moi, tant qu’on m’ rend ce qu’on m’a pris
Eh Paris, eh Paris, eh Paris!
La foudre à Notre-Dame
La Madeleine en pleurs
Paris m’a pris ma femme
Tempête à Stalingrad
Grêle sur le Sacré-Cœur, tiens
Et les Champs bien crades
J’aime Paris, j’aime Paris, j’aime Paris
Quand ça balaye, quand c’est du lourd
J’aime l’odeur de ma cour
Paris tu m’ dois une femme
Promis, après, j’ me casse
J’ te laisse choisir la gare, tiens
J’ te laisse choisir la classe
