Les paroles de la chanson
« Par le petit doigt »
Théodore Botrel
Quand tu revenais de classe,
Tout le long du grand chemin,
Dès que je te voyais lasse,
Vers toi je tendais la main
Et je te ramenais chez toi
En te tenant
Bien gentiment
{Refrain:}
Par le petit doigt, lonla, lonlère,
Par le petit doigt, lonla,
Par le petit doigt, lonla.
Lorsque venait le dimanche,
Tu mettais ton gilet bleu,
Je mettais ma coiffe blanche,
Et nous allions prier Dieu
Au vieux bourg de Saint-Jean-du-doigt
En nous tenant
Modestement
{Au Refrain}
Puis aux bons soirs d’assemblée,
Après la moisson d’août,
Nous dansions la dérobée
Au son du gai biniou,
Et tu ne dansais qu’avec moi
En me tenant
Bien gentiment
{Au Refrain}
Mais un vilain soir d’automne,
Mon Pierre part à Toulon,
Disant : Adieu mon Yvonne,
Quatre ans, marin...C’est bien long.
Moi j’avais l’âme en désarroi,
Te tenant
Bien tristement
{Au Refrain}
Quatre ans passent, quoi qu’on dise,
Tant et si bien qu’un beau jour,
Nous sortîmes de l’église
Tous les deux, unis d’amour,
Le cœur épris d’un doux émoi,
En nous tenant
Bien fièrement
{Au Refrain}
Et nous voici père et mère
D’un mignon petit enfant
Qui se traîne encore à terre
Quoiqu’il ait bientôt un an,
Il ne marche sans trop d’effroi,
Qu’en me tenant
Bien fortement
{Au Refrain}
Il serait doux, il me semble,
Quand nous serons vieux, très vieux,
De fermer, tous deux, ensemble,
Pour toujours nos pauvres yeux,
Dans notre vieux lit clos étroit,
En nous tenant
Bien doucement
{Au Refrain}
Et nous dirons à Saint-Pierre
Ouvre-nous vite les Cieux!
Mais il faut prendre la paire,
Ou nous refuser tous deux.
Car nous voulons entrer chez toi
En nous tenant
Bien gentiment
{Au Refrain}
Tout le long du grand chemin,
Dès que je te voyais lasse,
Vers toi je tendais la main
Et je te ramenais chez toi
En te tenant
Bien gentiment
{Refrain:}
Par le petit doigt, lonla, lonlère,
Par le petit doigt, lonla,
Par le petit doigt, lonla.
Lorsque venait le dimanche,
Tu mettais ton gilet bleu,
Je mettais ma coiffe blanche,
Et nous allions prier Dieu
Au vieux bourg de Saint-Jean-du-doigt
En nous tenant
Modestement
{Au Refrain}
Puis aux bons soirs d’assemblée,
Après la moisson d’août,
Nous dansions la dérobée
Au son du gai biniou,
Et tu ne dansais qu’avec moi
En me tenant
Bien gentiment
{Au Refrain}
Mais un vilain soir d’automne,
Mon Pierre part à Toulon,
Disant : Adieu mon Yvonne,
Quatre ans, marin...C’est bien long.
Moi j’avais l’âme en désarroi,
Te tenant
Bien tristement
{Au Refrain}
Quatre ans passent, quoi qu’on dise,
Tant et si bien qu’un beau jour,
Nous sortîmes de l’église
Tous les deux, unis d’amour,
Le cœur épris d’un doux émoi,
En nous tenant
Bien fièrement
{Au Refrain}
Et nous voici père et mère
D’un mignon petit enfant
Qui se traîne encore à terre
Quoiqu’il ait bientôt un an,
Il ne marche sans trop d’effroi,
Qu’en me tenant
Bien fortement
{Au Refrain}
Il serait doux, il me semble,
Quand nous serons vieux, très vieux,
De fermer, tous deux, ensemble,
Pour toujours nos pauvres yeux,
Dans notre vieux lit clos étroit,
En nous tenant
Bien doucement
{Au Refrain}
Et nous dirons à Saint-Pierre
Ouvre-nous vite les Cieux!
Mais il faut prendre la paire,
Ou nous refuser tous deux.
Car nous voulons entrer chez toi
En nous tenant
Bien gentiment
{Au Refrain}