Les paroles de la chanson
« Oyfn veg »
Tété
Oyfn veg shteyt a boym
Shteyt er ayn geboygn
Ale feygl funem boym
Zaynen zikh tsefloygn
Sur la route, un arbre pleure
Ses bras déchirent le brouillard
Les oiseaux, chers à son cœur
Sont partis, un beau soir
Oh ma mère, écoute-moi
Il me faut des ailes
Le temps de claquer des doigts
Je peux être une hirondelle
Je vais me nicher dans l’arbre
Je vais sécher ces larmes
Et près de lui tout l’hiver
Je lui chanterai cet air : la la la
Non, dit la mère, non, mon fils
En pleurant à chaudes larmes
Sur ton arbre, tu vas geler
Ce serait pour moi un drame
Mais maman, cesse de pleurer
Tu abîmes tes jolis yeux
Et voilà qu’en moins de deux
Je suis un oiseau de feu
Veynt di mame, Itsik kroyn
Je um gotes viln
Nem zikh mit a shalikl
Kenst zikh noch farkiln
Di kaloshn tu zikh on
S’geyt a sharfer vinter
N’oublie pas tes bas de laine
N’oublie pas combien je t’aime
Et la mère couvre son moujingue
Sous une montagne de fringues
Et lui dit que de son arbre
Il irait droit sous le marbre
J’essaie de battre des ailes
Impossible de décoller
Je ne suis qu’un faible oiseau
Et tant de choses sur le dos
Je regarde avec tristesse
Les yeux de ma mère
Son amour et sa tendresse
Ont brisé mon rêve
Oyfn veg Shteyt a boym
Shteyt er ayn geboygn
Ale feygl funem boym
Zaynen zikh tsefloygn
La la la
Shteyt er ayn geboygn
Ale feygl funem boym
Zaynen zikh tsefloygn
Sur la route, un arbre pleure
Ses bras déchirent le brouillard
Les oiseaux, chers à son cœur
Sont partis, un beau soir
Oh ma mère, écoute-moi
Il me faut des ailes
Le temps de claquer des doigts
Je peux être une hirondelle
Je vais me nicher dans l’arbre
Je vais sécher ces larmes
Et près de lui tout l’hiver
Je lui chanterai cet air : la la la
Non, dit la mère, non, mon fils
En pleurant à chaudes larmes
Sur ton arbre, tu vas geler
Ce serait pour moi un drame
Mais maman, cesse de pleurer
Tu abîmes tes jolis yeux
Et voilà qu’en moins de deux
Je suis un oiseau de feu
Veynt di mame, Itsik kroyn
Je um gotes viln
Nem zikh mit a shalikl
Kenst zikh noch farkiln
Di kaloshn tu zikh on
S’geyt a sharfer vinter
N’oublie pas tes bas de laine
N’oublie pas combien je t’aime
Et la mère couvre son moujingue
Sous une montagne de fringues
Et lui dit que de son arbre
Il irait droit sous le marbre
J’essaie de battre des ailes
Impossible de décoller
Je ne suis qu’un faible oiseau
Et tant de choses sur le dos
Je regarde avec tristesse
Les yeux de ma mère
Son amour et sa tendresse
Ont brisé mon rêve
Oyfn veg Shteyt a boym
Shteyt er ayn geboygn
Ale feygl funem boym
Zaynen zikh tsefloygn
La la la