Les paroles de la chanson
« Ouvrez les portes de la vie »
Georges Chelon
Arrêtons-nous quelques instants
Sur ces trente années de voyage
Sur cette crête d’océan
Qui balance entre deux rivages
Ce mur qui tombe dans la vie
C’était notre port de départ
Notre arrivée est dans la nuit
Ce havre est baigné de brouillard
Vous, creux de vagues, nos amours
Vous, doigts d’écume, nos colères
On vous a laissé libre cours
Et nous nous sommes laissés faire
Mais à ce point de notre vie
De ce côté de la balance
Le fléau penche dans l’oubli
L’autre est pointé sur l’espérance
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons on nous attend
Nous sommes nus
Et nos cheveux s’étirent dans le vent
Nous n’avons rien compris
De ce que nous avons appris
Nous sommes les tombés-du-nid
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons car il est temps
Nous sommes sans profit
Sans intérêt et sans argent
Nous venons les mains nues
Nous avons laissé nos pavés
Nous n’avons pris
Que ce qui vous manquait
Nous bâtirons des cathédrales
Avec des pierres d’amour
Elles fouilleront les étoiles
Avec leurs doigts de velours
Nous ferons respirer les mers
Nous ferons ressentir les fleurs
Nous allons faire mourir la guerre
Et faire battre tous les cœurs
Et nous gagnerons l’autre rive
Ce havre sorti du brouillard
Au lieu d’une falaise vive
Comme notre port de départ
Ce ne sera que sable d’or
Aux grains mûris par des soleils
Et là nous ancrerons nos corps
Et nous trouverons le sommeil
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons on nous attend
Nous sommes nus
Et nos cheveux s’étirent dans le vent
Nous n’avons rien compris
De ce que nous avons appris
Nous sommes les tombés-du-nid
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons car il est temps
Nous sommes sans profit
Sans intérêt et sans argent
Nous venons les mains nues
Nous avons laissé nos pavés
Nous n’avons pris
Que ce qui vous manquait
Ouvrez....
Sur ces trente années de voyage
Sur cette crête d’océan
Qui balance entre deux rivages
Ce mur qui tombe dans la vie
C’était notre port de départ
Notre arrivée est dans la nuit
Ce havre est baigné de brouillard
Vous, creux de vagues, nos amours
Vous, doigts d’écume, nos colères
On vous a laissé libre cours
Et nous nous sommes laissés faire
Mais à ce point de notre vie
De ce côté de la balance
Le fléau penche dans l’oubli
L’autre est pointé sur l’espérance
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons on nous attend
Nous sommes nus
Et nos cheveux s’étirent dans le vent
Nous n’avons rien compris
De ce que nous avons appris
Nous sommes les tombés-du-nid
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons car il est temps
Nous sommes sans profit
Sans intérêt et sans argent
Nous venons les mains nues
Nous avons laissé nos pavés
Nous n’avons pris
Que ce qui vous manquait
Nous bâtirons des cathédrales
Avec des pierres d’amour
Elles fouilleront les étoiles
Avec leurs doigts de velours
Nous ferons respirer les mers
Nous ferons ressentir les fleurs
Nous allons faire mourir la guerre
Et faire battre tous les cœurs
Et nous gagnerons l’autre rive
Ce havre sorti du brouillard
Au lieu d’une falaise vive
Comme notre port de départ
Ce ne sera que sable d’or
Aux grains mûris par des soleils
Et là nous ancrerons nos corps
Et nous trouverons le sommeil
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons on nous attend
Nous sommes nus
Et nos cheveux s’étirent dans le vent
Nous n’avons rien compris
De ce que nous avons appris
Nous sommes les tombés-du-nid
Ouvrez les portes de la vie
Nous entrons car il est temps
Nous sommes sans profit
Sans intérêt et sans argent
Nous venons les mains nues
Nous avons laissé nos pavés
Nous n’avons pris
Que ce qui vous manquait
Ouvrez....