Les paroles de la chanson
« Où vis-tu pauline ? »
Yves Duteil
Où vis-tu, Pauline, à présent?
Est-ce que tu t’appelles autrement?
Quatre fois les roses ont fleuri
Depuis que tu n’as plus écrit
Ta maison reste inoccupée
Comme ta place à nos côtés
Bien souvent tu nous as manqué
Ton silence a laissé les clefs
Au village ici, tout va bien
Hélène y croit de moins en moins
Mais elle prépare encore pourtant
L’anniversaire pour les enfants
Comment fait-on pour retrouver
Quelqu’un qui veut vivre caché
Pour échapper à son passé
Quand nul n’a pu la protéger?
Les femmes ont-elles une autre issue
Quand elles sont menacées, battues
Que de se fondre dans la nuit
Pour espérer rester en vie?
Mais peut-être aurait-il suffi
Qu’on regarde d’un peu plus près ta vie
Tu as résisté, combattu
Assumé, fait face et tenu
Devant la honte et la souffrance
Jusque dans l’indicible outrance
Tu t’étais presque résignée
Lorsque la mort s’est approchée
Il s’en est fallu d’un instant
Mais pour l’amour de tes enfants
Tu as appelé au secours
En supposant, dans ce recours,
Que ton calvaire allait finir
Mais le pire était à venir
Et c’est toi qui as dû t’enfuir
En laissant là tes souvenirs
Couper les ponts vers le présent
T’arracher à ta vie d’avant
Abandonner tous tes amis
Les protéger peut-être aussi
Contre la violence ordinaire
Sans que quiconque ait rien pu faire
Pour toi-même et pour les petits
Exposés à la peur ici
Disparaître était ta seule chance
Pour continuer votre existence
Où vis-tu, Pauline, à présent?
Fais-nous signe si tu m’entends
Quatre fois les roses ont fané
Depuis que tu nous as quittés
Ta maison reste inoccupée
Comme ta place à nos côtés
Bien souvent tu nous as manqué
La violence a laissé les clefs
Mais sans doute aurait-il suffi
Qu’on regarde d’un peu plus près ta vie
Est-ce que tu t’appelles autrement?
Quatre fois les roses ont fleuri
Depuis que tu n’as plus écrit
Ta maison reste inoccupée
Comme ta place à nos côtés
Bien souvent tu nous as manqué
Ton silence a laissé les clefs
Au village ici, tout va bien
Hélène y croit de moins en moins
Mais elle prépare encore pourtant
L’anniversaire pour les enfants
Comment fait-on pour retrouver
Quelqu’un qui veut vivre caché
Pour échapper à son passé
Quand nul n’a pu la protéger?
Les femmes ont-elles une autre issue
Quand elles sont menacées, battues
Que de se fondre dans la nuit
Pour espérer rester en vie?
Mais peut-être aurait-il suffi
Qu’on regarde d’un peu plus près ta vie
Tu as résisté, combattu
Assumé, fait face et tenu
Devant la honte et la souffrance
Jusque dans l’indicible outrance
Tu t’étais presque résignée
Lorsque la mort s’est approchée
Il s’en est fallu d’un instant
Mais pour l’amour de tes enfants
Tu as appelé au secours
En supposant, dans ce recours,
Que ton calvaire allait finir
Mais le pire était à venir
Et c’est toi qui as dû t’enfuir
En laissant là tes souvenirs
Couper les ponts vers le présent
T’arracher à ta vie d’avant
Abandonner tous tes amis
Les protéger peut-être aussi
Contre la violence ordinaire
Sans que quiconque ait rien pu faire
Pour toi-même et pour les petits
Exposés à la peur ici
Disparaître était ta seule chance
Pour continuer votre existence
Où vis-tu, Pauline, à présent?
Fais-nous signe si tu m’entends
Quatre fois les roses ont fané
Depuis que tu nous as quittés
Ta maison reste inoccupée
Comme ta place à nos côtés
Bien souvent tu nous as manqué
La violence a laissé les clefs
Mais sans doute aurait-il suffi
Qu’on regarde d’un peu plus près ta vie