Les paroles de la chanson
« Où sont les rêves ? »
Patrick Bruel
Ce soir, j’ai retrouvé
Un cahier gris
Tiens, j’l’avais pas jeté?
C’est pas si mal écrit
J’ai reconnu des mots
Des colères en morceaux, du temps
Où j’faisais des chansons
Sur l’coin d’mon cœur
Des p’tits échantillons
Du papier à fleurs
Du papier qu’on déchire
Que personne devait lire, jamais
Et j’traînais dans les gares
Sous le panneau «Départ»
Quand on croit qu’on a le temps
Qu’on prendra le suivant, et pourtant
Où sont les rêves, que j’avais à quinze ans?
Où sont mes fièvres, mes paris arrogants?
3 accords oubliés reviennent demander
Où sont les drames, qui prenaient tout mon temps?
Où sont les larmes, oubliées sur les bancs?
Dans la voix d’Harrison, Polnareff, ou Brassens,
On entend notre histoire qui résonne
Moi j’ai pas attendu le train d’après
J’ai pris tout c’que j’ai pu, sans m’retourner
Ma douze cordes sur le dos, sac US, perfecto, trop beau
Et dans c’cahier ce soir
J’ai croisé le regard
D’un gamin plutôt fier
De s’voir plus grand qu’hier
Et pourtant
Où sont les rêves, où s’en vont les serments?
Où est ma fièvre? Elle a guidé le vent
Ce vent d’hier, ce soir qui m’entraîne
Vers tous ces trains qui sont partis à temps
Vers tous ces mots qu’on n’a pas dit avant
Vers cet amour, qui se lève devant
Juste ici, maintenant
Je prends mes rêves et j’en fais des serments
Et dans ma fièvre, ce gamin arrogant
Aujourd’hui, je l’entends!
Un cahier gris
Tiens, j’l’avais pas jeté?
C’est pas si mal écrit
J’ai reconnu des mots
Des colères en morceaux, du temps
Où j’faisais des chansons
Sur l’coin d’mon cœur
Des p’tits échantillons
Du papier à fleurs
Du papier qu’on déchire
Que personne devait lire, jamais
Et j’traînais dans les gares
Sous le panneau «Départ»
Quand on croit qu’on a le temps
Qu’on prendra le suivant, et pourtant
Où sont les rêves, que j’avais à quinze ans?
Où sont mes fièvres, mes paris arrogants?
3 accords oubliés reviennent demander
Où sont les drames, qui prenaient tout mon temps?
Où sont les larmes, oubliées sur les bancs?
Dans la voix d’Harrison, Polnareff, ou Brassens,
On entend notre histoire qui résonne
Moi j’ai pas attendu le train d’après
J’ai pris tout c’que j’ai pu, sans m’retourner
Ma douze cordes sur le dos, sac US, perfecto, trop beau
Et dans c’cahier ce soir
J’ai croisé le regard
D’un gamin plutôt fier
De s’voir plus grand qu’hier
Et pourtant
Où sont les rêves, où s’en vont les serments?
Où est ma fièvre? Elle a guidé le vent
Ce vent d’hier, ce soir qui m’entraîne
Vers tous ces trains qui sont partis à temps
Vers tous ces mots qu’on n’a pas dit avant
Vers cet amour, qui se lève devant
Juste ici, maintenant
Je prends mes rêves et j’en fais des serments
Et dans ma fièvre, ce gamin arrogant
Aujourd’hui, je l’entends!