Les paroles de la chanson
« Ode à la ville »
Morice Benin
La moiteur de ce temps m’envahit
Chaque passant dans la spirale
Semble préférer l’ennui
Au vent qui gonfle les voiles
La ville est en perdition
Mais elle ne le sait pas
Ou bien c’est moi qui m’égare
Qui m’invente un désespoir
J’envie ceux qui vivent en ville
Sans se poser de questions
Paris est un hall de gare
En perpétuel mouvement
Si tu sais ta destination
Tu peux y vivre pas trop mal
T’arranger avec tes pulsions
Faire le slalom entre ses mailles
Car Paris est une araignée
Aussi belle que cruelle
Personne pour te relever
Dans les corridors des overdoses
J’ traverse le Pont-Neuf
La Seine n’est plus qu’un bateau-mouche
Speakant en anglo-saxon
Notre-Dame est encerclée
D’Américains aux yeux bridés
Qui l’enferment dans une pellicule
Une affiche déchirée dans la rue
Offre "L’ardeur" dans un emballage
Aussi belle qu’un tabernacle
Dans la mission de Katmandou
Dans la rue d’Aboukir
J’entre en plein Moyen Âge
J’y vais chanter des chansons
D’ombellifères et d’oiseaux
D’aulnes en pleine floraison
Sous l’asphalte et le béton
J’y viens pour te chatouiller l’âme
Pour juste un éclat de rire
Toi le Parisien aux yeux sauvages
L’Africain blanc au cœur hybride
Chaque passant dans la spirale
Semble préférer l’ennui
Au vent qui gonfle les voiles
La ville est en perdition
Mais elle ne le sait pas
Ou bien c’est moi qui m’égare
Qui m’invente un désespoir
J’envie ceux qui vivent en ville
Sans se poser de questions
Paris est un hall de gare
En perpétuel mouvement
Si tu sais ta destination
Tu peux y vivre pas trop mal
T’arranger avec tes pulsions
Faire le slalom entre ses mailles
Car Paris est une araignée
Aussi belle que cruelle
Personne pour te relever
Dans les corridors des overdoses
J’ traverse le Pont-Neuf
La Seine n’est plus qu’un bateau-mouche
Speakant en anglo-saxon
Notre-Dame est encerclée
D’Américains aux yeux bridés
Qui l’enferment dans une pellicule
Une affiche déchirée dans la rue
Offre "L’ardeur" dans un emballage
Aussi belle qu’un tabernacle
Dans la mission de Katmandou
Dans la rue d’Aboukir
J’entre en plein Moyen Âge
J’y vais chanter des chansons
D’ombellifères et d’oiseaux
D’aulnes en pleine floraison
Sous l’asphalte et le béton
J’y viens pour te chatouiller l’âme
Pour juste un éclat de rire
Toi le Parisien aux yeux sauvages
L’Africain blanc au cœur hybride