Les paroles de la chanson
« Ode à françois d'assise »
Philippe Forcioli
Écoutez les feuillages
Écoutez les oiseaux
Écoutez les roseaux
Écoutez marécages
Écoutez papillons, loup, les blés, les fourmis
Écoutez, vous, les gouffres de la nuit
Voici l’ode à celui qui vous aima si fort
Plus fort que les savants, plus fort que les vicaires
Voici l’ode à celui qui fit que les poètes
Et les saints se font fête en esprit : Françoué Jean d’Assise
Écoutez les amis saint François, c’est un frère
C’est un père, un enfant, le roi des sans-souliers
Écoutez sa légende, elle s’engendre au mystère
Un roman, vie entière, vie rêvée
Humble amant de la Terre et bel amant des cieux
Depuis toi la poussière, c’est ma sœur, comme le feu
C’est mon frère et le vent et la pierre et puis l’eau
Tout est frère dans ta loi de nigaud, Françoué Jean d’Assise
On dit "Le quatre octobre c’est le jour de ta fête"
C’est ta fête chaque jour et ta nuit chaque nuit
Je suis enfant du temps. C’est un temps de tempête
C’est mensonge et c’est foudre, c’est folie
Quand je te vois passer tu souris et tu pleures
Tu me dis d’aimer plus, tu m’ordonnes "Sois doux"
J’obéis car je jure, sur la voix des prophètes
Tu n’as jamais menti, oh, mon doux Françoué Jean d’Assise!
Ô mon doux fou de Dieu, je me range à ta bande
À Léon et à Claire, Jacqueline et Joseph
À tous les Françoisiers priant en contrebande
Le cantique au Soleil, c’est la greffe
Le refrain de tous ceux qui vont dans leurs semelles
Les genoux dans la boue, du ciel dans les cheveux
Et qui cachent une croix. Oh, pitié pour leur zèle
Tâcherons de l’amour et son clou Françoué Jean d’Assise!
Sonnez les Angélus pour l’amant, petit frère
Qui jongla en mineur, en tout obéissant
Tournez, moulins du temps et fêtez sa misère
Dans la pierre, la peinture ou le chant
Nous te devons tellement à toi qui fus si pauvre
Oh! Que mes mots soient riches qu’une fois, que pour toi
De Dame pauvreté tu fus héraut très simple
Le santon dans sa crèche le sait bien
Nous te devons tellement, prince des tourterelles
Je te chante, ô chanteur qui mourut en chantant
En frère âne avec toi, jusqu’à l’heure extrême
Et souffrir en chantant dans l’odeur de la joie
De Françoué Jean d’Assise
Écoutez les nuages
Écoutez les oiseaux
Écoutez les roseaux
Écoutez marécages
Écoutez papillons, loup, les blés, les fourmis
Écoutez, vous, les gouffres de la nuit
C’était l’ode à celui qui vous aima si fort
Plus fort que les savants, plus fort que les vicaires
C’était l’ode à celui qui fait que les poètes
Et les saints se font fête en esprit : Françoué Jean d’Assise
Écoutez les oiseaux
Écoutez les roseaux
Écoutez marécages
Écoutez papillons, loup, les blés, les fourmis
Écoutez, vous, les gouffres de la nuit
Voici l’ode à celui qui vous aima si fort
Plus fort que les savants, plus fort que les vicaires
Voici l’ode à celui qui fit que les poètes
Et les saints se font fête en esprit : Françoué Jean d’Assise
Écoutez les amis saint François, c’est un frère
C’est un père, un enfant, le roi des sans-souliers
Écoutez sa légende, elle s’engendre au mystère
Un roman, vie entière, vie rêvée
Humble amant de la Terre et bel amant des cieux
Depuis toi la poussière, c’est ma sœur, comme le feu
C’est mon frère et le vent et la pierre et puis l’eau
Tout est frère dans ta loi de nigaud, Françoué Jean d’Assise
On dit "Le quatre octobre c’est le jour de ta fête"
C’est ta fête chaque jour et ta nuit chaque nuit
Je suis enfant du temps. C’est un temps de tempête
C’est mensonge et c’est foudre, c’est folie
Quand je te vois passer tu souris et tu pleures
Tu me dis d’aimer plus, tu m’ordonnes "Sois doux"
J’obéis car je jure, sur la voix des prophètes
Tu n’as jamais menti, oh, mon doux Françoué Jean d’Assise!
Ô mon doux fou de Dieu, je me range à ta bande
À Léon et à Claire, Jacqueline et Joseph
À tous les Françoisiers priant en contrebande
Le cantique au Soleil, c’est la greffe
Le refrain de tous ceux qui vont dans leurs semelles
Les genoux dans la boue, du ciel dans les cheveux
Et qui cachent une croix. Oh, pitié pour leur zèle
Tâcherons de l’amour et son clou Françoué Jean d’Assise!
Sonnez les Angélus pour l’amant, petit frère
Qui jongla en mineur, en tout obéissant
Tournez, moulins du temps et fêtez sa misère
Dans la pierre, la peinture ou le chant
Nous te devons tellement à toi qui fus si pauvre
Oh! Que mes mots soient riches qu’une fois, que pour toi
De Dame pauvreté tu fus héraut très simple
Le santon dans sa crèche le sait bien
Nous te devons tellement, prince des tourterelles
Je te chante, ô chanteur qui mourut en chantant
En frère âne avec toi, jusqu’à l’heure extrême
Et souffrir en chantant dans l’odeur de la joie
De Françoué Jean d’Assise
Écoutez les nuages
Écoutez les oiseaux
Écoutez les roseaux
Écoutez marécages
Écoutez papillons, loup, les blés, les fourmis
Écoutez, vous, les gouffres de la nuit
C’était l’ode à celui qui vous aima si fort
Plus fort que les savants, plus fort que les vicaires
C’était l’ode à celui qui fait que les poètes
Et les saints se font fête en esprit : Françoué Jean d’Assise