Les paroles de la chanson
« Nyctalopus airline »
Hubert-Félix Thiéfaine
Au nom du père, au nom du vice,
Au nom des rades et des mégots,
Je lève mon hanap et je glisse
Dans mon scaphandre à nébulos.
Je flye vers la doulce Atlantide,
Allumée dans mes courants d’air.
Je flye vers les chiens translucides
Et les licornes aux cheveux verts,
Et je patrouille dans mon cargo
Chez les ovnis du crépuscule
À collimater mes glaviots
Dans mon viseur de somnambule.
Je flye vers les radars au bar
Qui me montrent la voie lactée
Quand la fée aux yeux de lézard
Me plonge dans ses brouillards nacrés.
Je flye vers la cité-frontière
Dans la nuit des villes sans lumière.
Au nom du père, au nom du vice,
Au nom des rades et des mégots,
Je lève ma Guinness et je glisse
Dans la moiteur des mélancos.
Je flye vers les parfums tactiles
Et vers l’androgyne ovipare.
Je flye vers l’assassin tranquille
Sous mon sourire d’aérogare
Et j’carbure aux années-lumière,
Mon astronef dans les rigoles,
Mes rétrofusées dans la bière
Pour la liturgie d’la picole.
Je flye vers le chaos caché
Dans les vestiges de ma mémoire
Quand je n’sais plus de quel côté
Se trouvent mes yeux dans les miroirs.
Je flye vers la cité-frontière
Dans la nuit des villes sans lumière.
Au nom des rades et des mégots,
Je lève mon hanap et je glisse
Dans mon scaphandre à nébulos.
Je flye vers la doulce Atlantide,
Allumée dans mes courants d’air.
Je flye vers les chiens translucides
Et les licornes aux cheveux verts,
Et je patrouille dans mon cargo
Chez les ovnis du crépuscule
À collimater mes glaviots
Dans mon viseur de somnambule.
Je flye vers les radars au bar
Qui me montrent la voie lactée
Quand la fée aux yeux de lézard
Me plonge dans ses brouillards nacrés.
Je flye vers la cité-frontière
Dans la nuit des villes sans lumière.
Au nom du père, au nom du vice,
Au nom des rades et des mégots,
Je lève ma Guinness et je glisse
Dans la moiteur des mélancos.
Je flye vers les parfums tactiles
Et vers l’androgyne ovipare.
Je flye vers l’assassin tranquille
Sous mon sourire d’aérogare
Et j’carbure aux années-lumière,
Mon astronef dans les rigoles,
Mes rétrofusées dans la bière
Pour la liturgie d’la picole.
Je flye vers le chaos caché
Dans les vestiges de ma mémoire
Quand je n’sais plus de quel côté
Se trouvent mes yeux dans les miroirs.
Je flye vers la cité-frontière
Dans la nuit des villes sans lumière.