Les paroles de la chanson
« Nu dans la crevasse »
Jean-Louis Murat
Nu dans la crevasse
Prisonnier des glaces
Je n’ai plus le temps
Le temps me dépasse
Faites de la place
Je suis un éléphant
Je suis dans le vide
Perdu vers les cimes
Sur l’autre versant
Bruits de crinoline
Passent les cabines
Volent les passants
Je suis dans l’éponge
La rosière songe
Il faudrait partir
L’autre pont s’effondre
Mais que fait le monde
Serait-on trahis
Bête on assassine
Pour un triste signe
Aux déesses mortes
Je ne veux plus être
Celui qui tète
Celui qui va
How many roads to cross
How many rivers to cry
Qu’est-ce qu’elle a ma tronche
Oui j’habite aux Longes
Je suis étranger
Cette pluie qui cingle
Sur ma carlingue
C’est ça ton alphabet
Il n’y a plus de roches
Après tout qu’importe
J’étais à genoux
Je ne veux plus être
Ce pin sylvestre
Ce fond de saindoux
Nu dans la crevasse
J’ai perdu la trace
Perdu le sentier
Qui voudrait en gage
L’alliance écarlate
D’un preux chevalier
On annonce la neige
Une neige épaisse
Comme du velours
Grand mélancolique
Aspic des neiges
Pourris-moi
Pourris
How many roads to cross
How many rivers to cry
Nu dans la crevasse
Je trouve dégueulasses
Tous mes souvenirs
Hier à la poste
J’avais une mine atroce
Mais que font les gens?
Ils collent des plumes
Ont des tonnes d’amertume
Crient orang-outang
Dent de la Rancune
Il n’y a plus de plumes...
Un molosse jappe
C’est le laitier qui passe
Il n’a rien à dire
La rumeur d’en face
Fait jusque dans la glace
Des bruits alarmants
J’ai mes portes solides
Prises dans l’acide
Sur l’Oreiller Killy
Nom de Dieu de femme
Jette le harnais
Viens me prolonger
How many roads to cross
How many rivers to cry
Nue dans la crevasse
Putain de pétasse
Je suis orpheline
Au Trophée des Glaces
J’avais pris des places
L’autre jour à Tignes
Il voulait refaire
A ses ailes de vair
Des carres sans fils
Hier au Funival...
J’étais à la Daille
On voyait que dalle
Sur la Génépi
Pour la jouer poète
Il avait en tête l’Oreiller Killy
Il était volage
Dans tous les virages
En schuss allemand
Tous il vous embrasse
How many roads to cross
How many rivers to cry
Nu sous la mantille
Si Marlène passe
Dites-lui le pire
Que son homme
Brillant au Kandahar
Traîne à Chamonix
Adieu fine tige
Brute d’avenir
Brute de raison
Que l’engin m’efface...
How many roads to cross
How many rivers to cry.
Prisonnier des glaces
Je n’ai plus le temps
Le temps me dépasse
Faites de la place
Je suis un éléphant
Je suis dans le vide
Perdu vers les cimes
Sur l’autre versant
Bruits de crinoline
Passent les cabines
Volent les passants
Je suis dans l’éponge
La rosière songe
Il faudrait partir
L’autre pont s’effondre
Mais que fait le monde
Serait-on trahis
Bête on assassine
Pour un triste signe
Aux déesses mortes
Je ne veux plus être
Celui qui tète
Celui qui va
How many roads to cross
How many rivers to cry
Qu’est-ce qu’elle a ma tronche
Oui j’habite aux Longes
Je suis étranger
Cette pluie qui cingle
Sur ma carlingue
C’est ça ton alphabet
Il n’y a plus de roches
Après tout qu’importe
J’étais à genoux
Je ne veux plus être
Ce pin sylvestre
Ce fond de saindoux
Nu dans la crevasse
J’ai perdu la trace
Perdu le sentier
Qui voudrait en gage
L’alliance écarlate
D’un preux chevalier
On annonce la neige
Une neige épaisse
Comme du velours
Grand mélancolique
Aspic des neiges
Pourris-moi
Pourris
How many roads to cross
How many rivers to cry
Nu dans la crevasse
Je trouve dégueulasses
Tous mes souvenirs
Hier à la poste
J’avais une mine atroce
Mais que font les gens?
Ils collent des plumes
Ont des tonnes d’amertume
Crient orang-outang
Dent de la Rancune
Il n’y a plus de plumes...
Un molosse jappe
C’est le laitier qui passe
Il n’a rien à dire
La rumeur d’en face
Fait jusque dans la glace
Des bruits alarmants
J’ai mes portes solides
Prises dans l’acide
Sur l’Oreiller Killy
Nom de Dieu de femme
Jette le harnais
Viens me prolonger
How many roads to cross
How many rivers to cry
Nue dans la crevasse
Putain de pétasse
Je suis orpheline
Au Trophée des Glaces
J’avais pris des places
L’autre jour à Tignes
Il voulait refaire
A ses ailes de vair
Des carres sans fils
Hier au Funival...
J’étais à la Daille
On voyait que dalle
Sur la Génépi
Pour la jouer poète
Il avait en tête l’Oreiller Killy
Il était volage
Dans tous les virages
En schuss allemand
Tous il vous embrasse
How many roads to cross
How many rivers to cry
Nu sous la mantille
Si Marlène passe
Dites-lui le pire
Que son homme
Brillant au Kandahar
Traîne à Chamonix
Adieu fine tige
Brute d’avenir
Brute de raison
Que l’engin m’efface...
How many roads to cross
How many rivers to cry.