Les paroles de la chanson
« Nous serons tous les deux »
Cali
Nous serons tous les deux
Au bout de la même cigarette ou de la même corde
Quand la chanson s’arrête
Nous serons tous les deux au bord de cette vie
Amis jusqu’au dernier moment
Amants jusqu’au jour qu’on oublie
Nous serons tous les deux
A essayer de faire tomber nos souvenirs
Comme des avions au bout de leur fumée
Nous serons tous les deux
Mon amour jusqu’au bout
Jusqu’au bout qu’est pas loin
Et c’est bien, et c’est bien
Nous serons tous les deux, dans nos fauteuils glacés
A traquer leurs remords au fond de leur télé
Nous serons tous les deux
A maudire Noël, celui qui nous a pris
Daniel tiens-moi fort la main s’il te plait
Nous serons tous les deux à admirer den bas
Le courage qu’on n’a pas, le courage d’ Anna Politkovskaïa
Nous serons tous les deux, les yeux du fusillé
Sur son affiche rouge, s’offrant l’éternité
On a tissé un suaire de honte sur notre pays
Entendez maintenant la colère et les larmes des sans-papiers, des sans-abris
Nous serons tous les deux, à hurler dans le vent
A gueuler aux enfants faites la révolution
Nous serons tous les deux embarqués sur un rêve
A jouir éblouis, et vivre l’utopie
Nous serons tous les deux, accrochés à cent mille autres bras
A marcher sur la gueule des bourreaux de la joie
Nous serons tous les deux lovés sur la muraille
A cracher des pavés sur l’infâme canaille
A pisser à la lune notre profond dégout
Quand je vois tous ces chiens, je regrette les loups.
Au bout de la même cigarette ou de la même corde
Quand la chanson s’arrête
Nous serons tous les deux au bord de cette vie
Amis jusqu’au dernier moment
Amants jusqu’au jour qu’on oublie
Nous serons tous les deux
A essayer de faire tomber nos souvenirs
Comme des avions au bout de leur fumée
Nous serons tous les deux
Mon amour jusqu’au bout
Jusqu’au bout qu’est pas loin
Et c’est bien, et c’est bien
Nous serons tous les deux, dans nos fauteuils glacés
A traquer leurs remords au fond de leur télé
Nous serons tous les deux
A maudire Noël, celui qui nous a pris
Daniel tiens-moi fort la main s’il te plait
Nous serons tous les deux à admirer den bas
Le courage qu’on n’a pas, le courage d’ Anna Politkovskaïa
Nous serons tous les deux, les yeux du fusillé
Sur son affiche rouge, s’offrant l’éternité
On a tissé un suaire de honte sur notre pays
Entendez maintenant la colère et les larmes des sans-papiers, des sans-abris
Nous serons tous les deux, à hurler dans le vent
A gueuler aux enfants faites la révolution
Nous serons tous les deux embarqués sur un rêve
A jouir éblouis, et vivre l’utopie
Nous serons tous les deux, accrochés à cent mille autres bras
A marcher sur la gueule des bourreaux de la joie
Nous serons tous les deux lovés sur la muraille
A cracher des pavés sur l’infâme canaille
A pisser à la lune notre profond dégout
Quand je vois tous ces chiens, je regrette les loups.