Les paroles de la chanson
« Notre-dame de la mouise »
Léo Ferré
Ô Notre-Dame de la mouise
Vierge de la cloche de bois
Me revoici dans votre église
Prenez enfin pitié de moi
Avec vous, j’ai bien fait mes classes
Déjà vous m’avez trop comblé
A d’autres accordez donc la grâce
De n’être pas favorisés
Ô Notre-Dame des blasphèmes
Puisqu’on dit que je vous dois tout
Vous me devez au moins mes peines
Mais c’est un secret entre nous
Nous n’avons plus rien à nous dire
Et que vos beaux yeux inhumains
Fassent à d’autres tous les sourires
Que vous étaliez sur mon pain
Ô Notre-Dame de mes traites
Que vous n’avez jamais payées
Vous dont la robe bleue est faite
De tous mes papiers bleus d’huissier
De mes musiques sans commande
Je vous ai fort bien habillée
A d’autres faites donc l’offrande
De votre riche pauvreté
Ô Notre-Dame de misère
Mon cœur est au Mont de Piété
Je l’ai laissé sur vos prières
Mais ne peux plus l’y retirer
Pour moi que sauriez-vous donc faire
Sinon faire un chemin de croix
Qui descendrait de mon calvaire
Où d’autres font leurs premiers pas?
Ô Notre-Dame de bohème
Sainte Vierge de la purée
Si vous voulez que je vous aime
Vous qui m’avez bien trop aimé
Il vous reste une chose à faire
Vous ne pouvez la refuser
Mettez-moi sous un peu de terre
Qui ne vous aura rien coûté
Allez, si les fleurs sont trop chères
Je tâcherai de m’en passer
A bientôt...
Vierge de la cloche de bois
Me revoici dans votre église
Prenez enfin pitié de moi
Avec vous, j’ai bien fait mes classes
Déjà vous m’avez trop comblé
A d’autres accordez donc la grâce
De n’être pas favorisés
Ô Notre-Dame des blasphèmes
Puisqu’on dit que je vous dois tout
Vous me devez au moins mes peines
Mais c’est un secret entre nous
Nous n’avons plus rien à nous dire
Et que vos beaux yeux inhumains
Fassent à d’autres tous les sourires
Que vous étaliez sur mon pain
Ô Notre-Dame de mes traites
Que vous n’avez jamais payées
Vous dont la robe bleue est faite
De tous mes papiers bleus d’huissier
De mes musiques sans commande
Je vous ai fort bien habillée
A d’autres faites donc l’offrande
De votre riche pauvreté
Ô Notre-Dame de misère
Mon cœur est au Mont de Piété
Je l’ai laissé sur vos prières
Mais ne peux plus l’y retirer
Pour moi que sauriez-vous donc faire
Sinon faire un chemin de croix
Qui descendrait de mon calvaire
Où d’autres font leurs premiers pas?
Ô Notre-Dame de bohème
Sainte Vierge de la purée
Si vous voulez que je vous aime
Vous qui m’avez bien trop aimé
Il vous reste une chose à faire
Vous ne pouvez la refuser
Mettez-moi sous un peu de terre
Qui ne vous aura rien coûté
Allez, si les fleurs sont trop chères
Je tâcherai de m’en passer
A bientôt...